Читать книгу Administration diocésaine - Charles-Marie Rebord - Страница 12
Article quatrième.–Temps, lieu, nombre et durée des conférences.
ОглавлениеTemps.–On se gardera de choisir un jour de fête, ou le lendemain, ce qui ne manquerait pas de gêner le service divin.
Lieu.–La conférence se réunira successivement dans chaque paroisse de l’archiprêtré.
C’est à l’église, soigneusement fermée aux personnes laïques, qu’on traitrera les sujets.
Au synode de1714, on rappelle ce point du règlement des conférences à certains archiprêtres qui le mettaient en oubli.
Mgr de Solle dit expressément: «Les conférences devront toujours se tenir à l’église», puis il ajoute: «ou dans la sacristie, mais jamais au presbytère, à moins qu’on eût des raisons graves de s’écarter de cette règle.»
Quelles furent ces raisons graves?
Nous l’ignorons. Un fait certain est que, de temps immémorial, les conférences se tiennent au presbytère.
Nombre de conférences annuelles.–Mgr de Granier ordonne à ses vicaires ruraux de convoquer tous les trois mois le clergé de leurs vicariats.
On fit ensuite une distinction entre les villes, bourgs et bourgades où se trouve un nombre considérable d’ecclésiastiques, et les paroisses rurales.
Les premiers s’assembleront une fois le mois, ou une fois chacun des mois indiqués dans les sujets de conférences que l’on est en coutume de distribuer; les seconds au moins3 ou6fois l’année.
«MM. les Chefs des Chapitres sont exhortés à faire, en leur particulier, toutes les mêmes conférences qui sont prescrites aux Archiprêtres, et de donner le bon exemple aux autres curés du diocèse».
Aux synodes de1678et1685, le nombre des conférences est successivement porté de6à8ou à9, soit, de mars à novembre inclusivement.
«La conférence assignée pour le mois de mars, observe Mgr de Solle en1813, quoiqu’un peu gênante à raison de la saison et des occupations, présente l’intérêt particulier de rappeler les principes, les règles et les procédés réciproques qui doivent réunir dans un parfait concert les prêtres d’une même contrée durant les grands travaux du temps pascal».
En1820, le nombre des conférences est ramené à8, avril-novembre–en1824, à6, mai-octobre.
«Il n’est permis ni de supprimer une ou plusieurs de ces réunions, ni de traiter en une seule séance les matières indiquées pour plusieurs, ni de changer ou modifier l’ordre du programme, ni enfin d’introduire dans les conférences des questions étrangères à l’objet de la réunion.
Durée de la conférence.–Mgr de Granier parle des Prêtres les plus éloignés comme venant demander l’hospitalité au confrère chez lequel doit se tenir la réunion du lendemain.
Il suppose encore que la matinée ne suffira pas à épuiser les questions, et que la séance du soir pourra se tenir ailleurs qu’à l’église. Et si un jour ne suffit pas, on poursuivra les opérations le jour suivant,
L’abondance des matières a-t-elle jamais nécessité le travail de deux jours? Les curés auraient-ils pu donner l’hospitalité à leurs confrères?
Il est permis d’en douter. Mgr d’Arenthon invite les curés à prendre «le soin qu’ils doivent pour ne découcher pas de leurs cures».