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Tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, tous les traités de théologie dogmatique et morale, le traité de Philosophie connu aujourd’hui sous le nom d’Anthropologie, ainsi que certaines notions de Liturgie ont fait l’objet des travaux des conférences ecclésiastiques du diocèse de Genève-Annecy.

Est-ce à dire que toutes les questions aient été abordées et traitées à fond?

Qui pourrait le supposer.

On a évidemment fait choix des sujets les plus pratiques, se rapportant aux différentes branches des sciences ecclésiastiqùes que nous venons d’énumérer.

Le point de piété, ou sujet d’oraison–car. c’est ainsi qu’on l’appelait–doit encore fixer un instant notre attention.

Mgr d’Arenthon entendait mettre sur le même pied le point de doctrine et le point de piété; comme le premier, le second faisait l’objet d’un rapport sur lequel chacun était appelé à donner son avis.

Pour s’en convaincre, il suffirait de lire les points de piété cités à notre Appendice. Au surplus, les Constitutions de 1668indiquent la manière de développer le point de piété; tout se réduit à trois chefs principaux:

1^o Les raisons et motifs qui obligent à la pratique de telle vertu, et à fuir le vice qui lui est opposé; l’utilité qu’on en reçoit et les maux qu’on évite; particulièrement l’exemple et les sentiments de N.-S., qui doivent être le modèle et la règle de la vie chrétienne et ecclésiastique.

2^o La nature, et en quoi consiste telle vertu, avec ses conditions et ses marques.

3^o Les moyens et pratiques pour l’acquérir, et surmonter les difficultés qui s’y rencontrent, comme aussi pour la conserver, et les remèdes pour éviter le vice qui lui est opposé.» art. 6.

Peu à peu, le sujet d’oraison ou point de piété dégénéra en lecture spirituelle.

Quel fut l’objet de ces lectures?

Avant la Révolution, outre les sujets renvoyés à l’Appendice, nous ne connaissons qu’une série d’entretiens sur le sacrement de mariage considéré dans ses rapports avec l’union mystique de nos âmes et de l’église à Jésus-Christ. –Depuis le Concordat, on a lu le4^e livre de l’Imitation de J.-C. et le miroir du Clergé.