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Article premier.–Piété.
ОглавлениеOn s’appliquait donc, avant tout, à nourrir le cœur par la piété, ensuite l’esprit par les travaux intellectuels, et le corps par les agapes fraternelles.
On débutait par une messe solennelle du Saint-Esprit à laqulle les paroissiens, le dimanche précédent la conférence, étaient invités à assister.
La messe commençait à9heures précises.
Afin de donner plus de temps aux matières à traiter, on Pouvait se dispenser de chanter la messe.
# A l’offertoire, le vicaire rural, ou un autre prédicateur désigné, soit par l’Evêque, soit par le Clergé du vicariat, faisait une courte instruction, qui pouvait être entendue par les fidèles, sur les devoirs des prêtres.
La messe terminée, on faisait une procession pour implorer les lumières du Saint-Esprit,
Au lieu de la prédication, on se mit à chanter une absoute pour les prêtres et les fidèles défunts remplacée elle-même par le De profundis suivi des trois oraisons d’usage. La procession fit place au Veni Creator, avec le verset et l’oraison au Saint-Esprit; la messe disparut complètement.
A cette tendance à déchoir, Mgr d’Arenthon opposa deux institutions qui ne paraissent pas lui avoir survécu. «Pour rendre les conférences utiles, disait notre Evêque, il faudrait que chacun en fît le sujet et la matière de son examen particulier durant le temps qui s’écoule d’une conférence à l’autre». Il ordonna de plus de faire, aux conférences, demi-heure d’oraison sur le sujet traité.