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Ethan Frome ~Chapter I
Seen thus, from the pure and frosty darkness in which he stood, it seemed to be seething in a mist of heat. The met-al reflectors of the gas-jets sent crude waves of light against the whitewashed walls, and the iron flanks of the stove at the end of the hall looked as though they were heaving with volcanic fires. The floor was thronged with girls and young men. Down the side wall facing the window stood a row of kitchen chairs from which the older women had just risen. By this time the music had stopped, and the musicians—a fiddler, and the young lady who played the harmonium on Sundays—were hastily refreshing themselves at one corner of the supper-table which aligned its devastated pie-dishes and ice-cream saucers on the platform at the end of the hall. The guests were preparing to leave, and the tide had already set toward the passage where coats and wraps were hung, when a young man with a sprightly foot and a shock of black hair shot into the middle of the floor and clapped his hands. The signal took instant effect. The musicians hurried to their instruments, the dancers—some already half-muffled for departure—fell into line down each side of the room, the older spectators slipped back to their chairs, and the lively young man, after diving about here and there in the throng, drew forth a girl who had already wound a cherry-coloured “fascinator” about her head, and, leading her up to the end of the floor, whirled her down its length to the bounding tune of a Virginia reel.
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Sous la neige~ Chapitre I
Ainsi considérée, de la nuit pure et glacée où Ethan demeurait invisible, elle apparaissait, cette grande pièce, en pleine ébullition. Les réflecteurs à gaz projetaient une lu-mière crue contre ses parois blanchies à la chaux. A l'une des extrémités, le poêle ronflait comme s'il eût contenu dans ses flancs un feu volcanique. Des couples jeunes et nombreux se pressaient sur le plancher. Face à la fenêtre, le long des murs, étaient alignées des chaises de paille : les femmes plus âgées, qui les avaient occupées jusqu'alors, venaient de se lever. La musique avait cessé. Le violon et la jeune organiste des dimanches, — tout l'orchestre, — se restauraient en hâte sur un coin de la table dressée pour le souper, où s'offraient encore des restes de pâtés de glaces. Chacun s'apprêtait à partir et se dirigeait déjà vers le vestiaire lorsqu'un jeune garçon ébouriffé et leste, sauta au milieu du plancher et se mit à frapper dans ses mains. Ce geste eut un effet subit : les musiciens se précipitèrent sur leurs instruments, et, bien que divers danseurs fussent déjà vêtus pour le départ, tous reprirent leurs places, des deux côtés de la salle. Les gens d'âge mûr se glissèrent vers leurs sièges. L'endiablé jeune homme, plongeant à travers la foule, entraîna jusqu'au bout de la pièce une jeune fille qui avait déjà coiffé une écharpe en laine cerise ; puis il commença de tourner avec elle sur un air de scottish.