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Ethan Frome ~Chapter I
The sight made him unhappy, and his unhappiness roused his latent fears. His wife had never shown any jeal-ousy of Mattie, but of late she had grumbled increasingly over the house-work and found oblique ways of attracting attention to the girl’s inefficiency. Zeena had always been what Starkfield called “sickly,” and Frome had to admit that, if she were as ailing as she believed, she needed the help of a stronger arm than the one which lay so lightly in his during the night walks to the farm. Mattie had no natural turn for housekeeping, and her training had done nothing to remedy the defect. She was quick to learn, but forgetful and dreamy, and not disposed to take the matter seriously. Ethan had an idea that if she were to marry a man she was fond of the dor-mant instinct would wake, and her pies and biscuits become the pride of the county; but domesticity in the abstract did not interest her. At first she was so awkward that he could not help laughing at her; but she laughed with him and that made them better friends. He did his best to supplement her unskilled efforts, getting up earlier than usual to light the kitchen fire, carrying in the wood overnight, and neglecting the mill for the farm that he might help her about the house during the day. He even crept down on Saturday nights to scrub the kitchen floor after the women had gone to bed; and Zeena, one day, had surprised him at the churn and had turned away silently, with one of her queer looks.
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Sous la neige~ Chapitre I
Cette vue attristait le jeune homme, et son malheur réveillait ses craintes assoupies. Zeena n'avait jamais montré de jalousie à l'égard de Mattie, mais depuis quelque temps, et de plus en plus, elle se plaignait que sa besogne fût bien lourde. Sans en avoir l'air, elle profitait de toutes les occasions pour mettre en relief l'incapacité de la jeune fille. Zeena avait toujours été maladive, et Frome était bien obligé d'admettre que, si elle était vraiment aussi souffrante qu'elle le disait, il lui fallait, pour l'aider, un bras plus robuste que celui dont il sentait la légère pression durant les retours à la ferme. Évidemment, Mattie n'avait guère de dispositions naturelles pour la tenue d'une maison, et son éducation n'avait pas été pour remédier à ce défaut. Elle apprenait très vite, mais elle était oublieuse et rêvait volontiers. Et puis, elle n'était pas disposée à prendre sa tâche au sérieux. Ethan pensait souvent que l'instinct domestique de la jeune fille pouvait s'éveiller, et ses pâtés et ses pains sans levain devenir l'orgueil du pays… mais, les soins du ménage ne l'intéressaient guère en eux-mêmes. Le plus souvent elle y montrait tant de maladresse que lui-même ne pouvait s'empêcher de la taquiner ; mais elle riait alors avec lui, et ce rire en commun les rapprochait davantage. D'autre part, il faisait de son mieux pour suppléer à ses efforts. Il se levait de meilleure heure que jadis pour allumer le feu de la cuisine. La nuit venue, il rentrait le bois. Il négligeait même la scierie au profit de la ferme, pour aider Mattie dans la journée, et le samedi, dans la soirée, une fois les femmes endormies, il se glissait dans la cuisine pour laver par terre. Un jour, même, Zeena l'avait surpris à la baratte, et lui avait lancé, en s'en allant, un de ses coups d'œil énigma-tiques.