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I

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Françoise de Breyves hésita longtemps, ce soir-là, pour savoir si elle irait à la soirée de la princesse Élisabeth d’A…, à l’Opéra, ou à la comédie des Livray.

Chez les amis où elle venait de dîner, on était sorti de table depuis plus d’une heure. Il fallait prendre un parti.

Son amie Geneviève, qui devait revenir avec elle, tenait à la soirée de Mme d’A…, tandis que, sans bien savoir pourquoi, Mme de Breyves aurait préféré faire une des deux autres choses, ou même une troisième, rentrer se coucher. On annonça sa voiture. Elle n’était toujours pas décidée.

«Vraiment, dit Geneviève, tu n’es pas gentille, puisque je crois que Rezké chantera et que cela m’amuse. On dirait que cela peut avoir de graves conséquences pour toi d’aller chez Élisabeth. D’abord, je te dirai que tu n’es pas allée cette année à une seule de ses grandes soirées, et liée avec elle comme tu l’es, ce n’est pas très gentil.»

Françoise depuis la mort de son mari, qui l’avait laissée veuve à vingt ans — il y avait quatre ans de cela -, ne faisait presque rien sans Geneviève et aimait à lui faire plaisir. Elle ne résista pas plus longtemps à sa prière, et, après avoir dit adieu aux maîtres de la maison et aux invités désolés d’avoir si peu joui d’une des femmes les plus recherchées de Paris, dit au valet de pied:

«Chez la princesse d’A…»

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