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MANUEL OPÉRATOIRE

Table des matières

CHAPITRE VIII
PREMIÈRE OPÉRATION

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Objets de substances nécessaires au décapage et au polissage de la plaque.

Plaques.

Boîtes à plaques.

Une planchette à bizeauter les plaques.

Une pince à coulisse.

Planchettes à polir.

Un petit étau attaché à un support fixe et solide.

Une boîte en carton garnie de tripoli, ayant son orifice recouvert de gaze.

Une boîte en carton garnie de rouge, ayant son orifice recouvert de gaze.

Coton cardé.

Essence de térébenthine rectifiée.

Trois polissoirs.

Bizeautez la plaque en la maintenant à plat avec une main sur la planche, l’argent en dessus, pendant que la main droite ramène vivement vers le corps la coulisse-rabot sur le bord de la plaque et le replie. Lorsque les quatre côtés de la plaque sont bizeautés, rabattez aussi les quatre angles avec la pince, introduisez-les dans les crochets à bouton de la planchette à polir, et fixez celle-ci au moyen de la presse, ou entre les mâchoires de l’étau.

Versez quelques gouttes d’essence de térébenthine et un peu de tripoli sur la plaque; avec un tampon de coton assez ferme et de la grosseur d’un œuf de poule, frottez-la légèrement en décrivant de petits cercles et parcourant également toute la superficie de la plaque: une minute de travail suffit pour enlever les battitures d’une plaque neuve ou l’impression d’une plaque qui a déjà servi.

Prenez un nouveau tampon de coton, remettez du tripoli sur la plaque, et continuez la même manœuvre, mais à sec et pendant une ou deux minutes.

Cette seconde opération suffit pour mettre l’argent tout à fait à nu et lui donner un bel éclat métallique; le décapage est alors parfait.

Avec le polissoir no1, dont le velours est pour ainsi dire saturé de rouge, agissez sur la plaque dans les deux directions perpendiculaires en appuyant un peu et en promenant le polissoir comme une varlope, mais très rapidement; ne continuez pas trop à frotter, vous enlèveriez l’argent.

Le polissoir no2, imprégné de rouge, mais soigneusement brossé, manœuvré de la même manière que le précédent et plus rapidement encore, donnera à la plaque un beau degré de poli. L’opération étant arrivée à ce point, l’haleine condensée sur la surface brunie de la plaque doit lui donner l’aspect d’un verre dépoli et se vaporiser sans laisser voir ni taches ni rayures.

Terminez le bruni de la couche avec le polissoir no3, en donnant les derniers coups très légèrement, très rapidement et perpendiculairement au sens de l’image à produire.

On peut, on doit même polir les plaques à l’avance, elles se conservent très bien pendant vingt-quatre heures; après ce temps, il faut les soumettre de nouveau au travail du polissoir no3.

Compendium des quatre branches de la photographie

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