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LA SAMARITAINE

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C’était une machine hydraulique placée à la seconde arche du Pont-Neuf du côté du Louvre. Henri III, dit-on, mais ce n’est pas prouvé, en avait autorisé la construction pour fournir de l’eau tant au Louvre qu’aux jardins des Tuileries. Sous le règne d’Henri IV, un flamand proposa un modèle d’une pompe qui élèverait les eaux de la Seine dans un réservoir d’où la distribution s’en ferait à volonté ; le roi accepta et autorisa, malgré l’opposition du prévôt des marchands. En 1608, les travaux étaient achevés. Cette pompe tombant en ruines fut reconstruite en 1712, et achevée en 1715. Robert de Cotte en fit le plan et les dessins. Un édifice nouveau, plein de vie et d’originalité, s’éleva sur le Pont-Neuf, et la curiosité des Parisiens fut vivement excitée. C’était la première fois qu’ils jouissaient du spectacle de belles eaux jaillissantes. Rien n’était moins attrayant que cet assemblage des charpentes et des pilotis de la pompe en dehors du Pont-Neuf, mais, sur ce pont, la façade du petit monument eut un succès énorme: c’était un pavillon carré, de proportions élégantes, à deux étages, surmonté d’un campanile gracieusement assis; au-dessous, une horloge à cadran, et, plus bas, un groupe représentant Jésus avec la Samaritaine au puits de Jacob; le puits figuré par une vasque pleine de l’eau que versait abondamment une coquille placée au-dessus.

LA SAMARITAINE


Sous la vasque on lisait cette inscription: Fons hortorum puteus aquarum viventium, et le campanile de charpente revêtue de plomb doré contenait les timbres de l’horloge, et la sonnerie d’un joyeux carillon qui jouait à toutes les heures.

Plan et Description de l’Isle notre Dame et de l’IsleLouvier avec leurs Limites et Rues dependant du Quartier de La Cité.


Paris sous Louis XIV : monuments et vues

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