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EXTÉRIEUR ET PROPORTIONS

Table des matières

DU CHEVAL.

L’extérieur du cheval se divise en trois parties:

L’avant-main, qui comprend la tête, l’encolure, le garrot, l’épaule, le poitrail et les membres antérieurs.

Le corps, qui comprend le dos, le rein, les côtes, le ventre et le flanc.

L’arrière-main, qui comprend la croupe, les hanches, la queue, l’anus, les organes génitaux et les membres postérieurs.

AVANT-MAIN.

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La tête est une des parties dont l’examen a la plus grande importance. Non-seulement elle présente une grande variété de types dans les diverses races, mais encore chacune de ses parties offre à l’examinateur de nombreux indices sur les qualités et les défauts de l’individu.

Chacune des nombreuses formes que peut revêtir la tête du cheval a été dénommée; il y a la tête sèche, la tête conique, la tête busquée, la tête grasse, la tête décharnée, la tête plaquée, la tête camuse et la tête moutonnée, enfin la tête carrée.

Les têtes carrées, camuses, sèches, appartiennent aux races nobles; ce sont par conséquent celles qui sont le plus recherchées. La tête carrée est celle dont la partie antérieure est large et plate et par conséquent le crâne développé et la respiration facile. La tête camuse est caractérisée par une dépression du chanfrein, à la hauteur des yeux, dépression qui ne nuit pas aux organes de la respiration. Un grand nombre de chevaux arabes ont la tête ainsi conformée, et l’illustre Éclipse, avait également une tête camuse.

La tête moutonnée et la tête busquée sont exactement l’opposé de la tête camuse; le chanfrein au lieu d’être concave est convexe. Ces conformations, sans constituer à proprement parler un défaut, nuisent toutefois à l’apparence de l’animal.

La tête conique implique souvent l’étroitesse des canaux respiratoires; la tête grasse est peu élégante, et la tête décharnée donne au cheval un aspect de vieillesse prématuré. La tête plaquée est celle qui s’attache mal à l’encolure avec laquelle elle ne semble faire qu’une pièce. Le défaut contraire, qui consiste dans un développement insuffisant des parties qui joignent la tête à l’encolure est plus grave encore.

Dans sa position naturelle, la direction de la tête doit faire avec le sol un angle de 45 degrés; mais une conformation vicieuse de l’encolure force souvent les chevaux à la tenir plus verticale ou plus horizontale. Un bon dressage peut diminuer considérablement les inconvénients qui résultent de ces défauts de construction.

Les oreilles doivent être courtes, minces, recouvertes d’une peau fine.

Le front doit être large et plat.

Les yeux doivent être grands, bien clairs et bien ouverts; la pupille doit se dilater ou se réduire d’une façon sensible, selon que le cheval se trouve dans l’ombre ou exposé au jour.

Les naseaux doivent être mobiles, très-larges et très-dilatables.

Les lèvres doivent être minces, fermes, mobiles.

Les barres doivent être hautes, minces, mais non tranchantes, ce qui les rend par trop sensibles au mors, et trop faciles à blesser.

L’auge doit être large et profonde; elle exige un examen particulièrement attentif, car on peut y découvrir, dès son origine, le signe évident de la morve; il consiste en tumeurs dures attachées à la mâchoire. La maladie appelée gourmes produit également des tumeurs dans l’auge, mais ces dernières sont mobiles et non fixées à l’os.

L’encolure bien conformée se soudera à la tête assez intimement pour qu’on ne puisse déterminer leur point exact d’union; elle ne sera pas trop grèle, ce qui lui ôte sa fixité, ni trop courte, car tous ses mouvements seraient brusques et pénibles.

L’encolure renversée est concave à sa partie supérieure; les chevaux ainsi conformés portent la tête trop haut. Ceux au contraire qui ont l’encolure trop arrondie sont sujets à porter la tête verticalement. Le cheval de selle doit avoir l’encolure droite, pas trop charnue, pourvu que la tête soit légère; aux chevaux de trait et de carrosse, une encolure courbe conviendra mieux.

La largeur du poitrail ne donne pas la mesure de la profondeur de la poitrine; il ne faut pas cependant qu’il soit trop resserré, ce qui impliquerait un trop grand rapprochement des membres antérieurs; s’il est trop large, le cheval ne pourra être doué de la rapidité que l’on exige des chevaux de selle et même des chevaux de voitures légères.

Le garrot doit être élevé et saillant, sans cependant former pointe: il faut qu’il s’unisse avec le dos par une pente insensible; le garrot bas implique l’épaule droite et l’allure rétrécie.

L’épaule a une grande importance dans la construction du cheval et surtout en ce qui concerne la rapidité : elle ne saurait être trop longue ni trop oblique.

L’avant-bras doit être long, surtout chez les chevaux de vitesse.

Le genou doit être sec et plat.

Le canon doit être court et droit, exempt des tumeurs nommées suros, qui peuvent s’y trouver; il doit être bien séparé des tendons, et l’espace compris entre ces deux parties doit être examiné avec soin, parce qu’il peut être également le siège de tumeurs.

Le boulet est mal conformé s’il n’est pas placé dans une direction identique à celle du canon. Il porte parfois des traces de suros, de molettes ou d’atteintes.

Le paturon doit former avec le sol un angle de 45 degrés, ou être un peu plus oblique pour les races les plus distinguées. Trop long ou trop court, il cause l’usure prématurée des membres, qui périssent par les tendons dans le cas d’excès de longueur et par les boulets dans le cas contraire. Plus le paturon est long et oblique, plus les allures sont douces et agréables pour le cavalier.

Le pied est sujet à sa partie supérieure appelée couronne, à des exostoses nommées formes. Le sabot doit être recouvert d’une corne lisse, exempte de fissures et de sinuosités. Les pieds des membres antérieurs sont parfois trop serrés: on donne à cette conformation vicieuse le nom d’encastelure. Un maréchal intelligent peut obvier aux conséquences de ce défaut.

Le pied bot est celui qui est tordu en dedans ou en dehors.

Le pied cagneux est celui du cheval dont les jarrets sont très-écartés et les pinces tournées en dedans.

Le pied panard est au contraire tourné en dehors.

Le pied rampin a le bord supérieur de la pince qui vient plus avant que l’inférieur. Ce défaut n’existe qu’aux membres postérieurs.

CORPS.

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Le point le plus important dans l’examen du corps est la profondeur de la poitrine; cette profondeur se mesure du sommet du garrot à la pointe du sternum placée entre les membres antérieurs. La poitrine profonde est presque toujours l’indice d’organes respiratoires bien conformés; elle implique la force et le fonds.

Le dos doit être court, horizontal, large. Concave, il exclut toute vigueur; convexe, il pourra supporter de lourds fardeaux, mais sera très-désagréable à monter. Cette dernière conformation porte le nom de dos de carpe ou dos de mulet.

Le rein doit être horizontal, court et large: le point exact de sa fusion avec la croupe ne doit pas être perceptible.

Les côtes, pour assurer à la poitrine de grandes facultés de dilatation, seront longues, parfaitement arrondies et assez écartées l’une de l’autre.

Le ventre sera cylindrique et peu développé : l’abdomen volumineux exclut la qualité du fonds. L’excès d’exiguité du ventre constitue la forme levrettée, également préjudiciable.

Le flanc doit être court et bien rempli.

ARRIÈRE-MAIN.

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La croupe doit être longue, horizontale, intimement unie au rein. La croupe oblique ou avalée, qui implique une queue placée trop bas, la croupe courte, la croupe tranchante et la croupe ronde sont également défectueuses. La croupe trop fournie peut convenir au cheval de trait, mais constitue un défaut pour tous ceux dont on exige de la rapidité.

La hanche trop saillante est fort désagréable d’aspect; cependant il ne paraît pas que cette conformation offre d’inconvénients.

La queue sera bien placée si la croupe est bien construite; l’opération du niquetage qui tend à la relever artificiellement est une coutume absurde contre laquelle tous les hommes de l’art se sont élevés avec raison.

La cuisse doit être longue et oblique; l’étendue de cette partie comme celle de l’avant-bras favorise la rapidité.

La fesse doit être fournie, composée de muscles résistant et bien accentués. S’ils étaient minces et grêles, le cheval manquerait à la fois de force et de vitesse.

Le jarret sera sec, large, plat, perpendiculaire au sol; sa largeur implique l’éloignement des canons et des tendons; ses mouvements doivent être réguliers.

Les maladies qui peuvent atteindre cette partie sont: la courbe, tumeur osseuse qui attaque la partie interne du jarret; l’éparvin, qui attaque la même partie du jarret, mais plus bas que la courbe, à l’endroit où le jarret se rattache au canon; le capelet, tumeur molle placée au-dessus de la pointe; les vessigons, tumeurs également molles qui se manifestent aux parties latérales.


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