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VI. — Hautes-Alpes.

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Le département des Hautes-Alpes est un des plus pauvres, des plus désolés et des moins peuplés de la France. C’est aussi celui où la vie moyenne est la plus courte; on y meurt plus qu’ailleurs à cause de la rudesse du climat, de la misère et du manque d’hygiène. On y rencontre en effet une grande variété de climats, depuis les glaces du Pelvoux jusqu’aux gorges de la Durance moyenne sur lesquelles rayonne un soleil éclatant.

Les hivers sont longs et rigoureux; pendant l’été la chaleur est excessive dans le fond des vallées, surtout des vallées méridionales. De plus, «les vallées ouvertes dans toutes les directions tracent leur chemin à tous les vents; ainsi la vallée du Drac et celle du Grand-Buech sont parcourues par le vent du nord, la bise, généralement très sèche, très dangereuse pour la végétation, quand elle survient après les premières chaleurs; la vallée de la Durance est la route naturelle du «Lombard », le vent du nord-est, qui apporte des masses d’air glacé au contact des Alpes cottiennes et des glaces du Grand-Paradis; c’est le vent le plus froid de l’hiver. La basse vallée du Buech est exposée par son flanc oc-dental aux vents d’ouest qui viennent de la vallée du Rhône et du plateau central. La partie la mieux abritée du département est le val Godemar, profondément enfoui au milieu des masses du Pelvoux, du Champsaur et du Dévoluy; l’hiver y dure sept mois de l’année, mais les saisons y sont beaucoup plus régulières que partout ailleurs dans le département.» (P. Dupuy).

Briançon qui voit les cimes des grande Alpes du Pelvoux et du Queyras denteler l’horizon, est la ville la la plus élevée et la plus froide des Alpes françaises. La vie y est rien moins qu’agréable. Gap n’est pas non plus dans une situation des plus heureuses, à 800 mètres d’altitude, au milieu d’un cirque, peu ou point abritée contre les vents du nord.

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