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ANNÉE 1811.
ОглавлениеLe 10 février 1810, formation d’un troisième et quatrième régimens de tirailleurs, et d’un troisième et quatrième régimens de voltigeurs.
Le 30 mars, le régiment des petits Hollandais prendra le nom de pupilles de la garde. Ce régiment sera composé de deux bataillons; chaque bataillon sera de six compagnies de fusiliers. Il n’y aura ni grenadiers ni chasseurs. Les hommes de ce régiment seront traités en tout comme les troupes de ligne.
Le 5 avril, il sera formé une école de tambours dans la garde. Il y aura 96 élèves, savoir:
Le 6 avril, les cadres du premier régiment de tirailleurs et du premier régiment de voltigeurs seront organisés et composés comme le sont ceux des autres régimens de tirailleurs et voltigeurs.
Le 28 avril, la compagnie des sapeurs du génie sera augmentée de 22 hommes tirés des bataillons de mineurs.
Le 18 mai, un décret porte que le premier et le deuxième régimens de conscrits-grenadiers prendront la dénomination de troisième et quatrième de tirailleurs.
Ce décret ordonne la création d’un deuxième régiment de grenadiers à pied, et des cinquième et sixième régimens de tirailleurs.
En conséquence, le régiment de grenadiers hollandais, qui portait le N°. 2, prendra le N°. 5.
Le nouveau deuxième régiment de grenadiers sera organisé avec des hommes tirés des régimens de fusiliers et des régimens de ligne. Il sera composé de deux bataillons de quatre compagnies, formant une force de 1,600 hommes.
Le cadre de l’ancien deuxième régiment de grenadiers, dissous en 1608, et détaché en Espagne, au premier régiment de tirailleurs, sera rappelé pour reprendre ses fonctions au nouveau régiment.
Il sera créé un deuxième régiment de chasseurs avec le cadre du premier régiment de tirailleurs et voltigeurs, qui étaient vieille garde.
Il sera créé un cinquième régiment de voltigeurs.
On formera, dans le dépôt de Paris, un bataillon de marche, appelé deuxième bataillon de marche de la garde en Espagne.
Un autre décret, du 19 juillet, porte qu’il sera toujours désigné dix hommes par régiment d’infanterie de ligne et de légère, pour le recrutement des grenadiers à pied de la garde autant pour les chasseurs à pied, et dix hommes par régiment de cavalerie pour la cavalerie de la garde, et de même pour l’artillerie.
Le 21 juillet, on nomme quatre adjudans-généraux du grade de généraux de brigade, pour commander chacune des brigades de jeune garde.
Un décret, du 1er. août, porte à cinq le nombre des escadrons des trois régimens de grenadiers, dragons et chasseurs, vieille garde; chaque escadron sera de 250 hommes.
Il ne sera plus admis de vélites dans les troupes à cheval de la, garde.
Les vélites qui se présenteront seront admis dans le deuxième régiment de chevau-légers-lanciers.
L’obligation relative au paiement de la pension et autres conditions, continueront à être exigées comme ci-devant.
Le 24 août, le nombre des commissaires des guerres de la garde est augmenté de deux commissaires, d’un adjoint, et d’un adjoint aux inspecteurs aux revues. Le nombre des officiers de santé est augmenté de deux chirurgiens de première classe, cinq chirurgiens de deuxième classe, treize chirurgiens de troisième classe; un pharmacien de deuxième classe et quatre de troisième classe.
Les corps de cavalerie de la garde formeront eux-mêmes leurs trompettes; ils sont autorisés à recevoir comme élèves des jeunes gens qui n’ont pas encore atteint l’âge de la conscription.
Ces jeunes gens ne recevront que la demi-solde jusqu’à ce qu’ils soient placés comme trompettes.
Un décret, du 24 août 1811, ordonne la suppression des équipages à la suite des corps, et organise un bataillon du train des équipages militaires, qui sera composé en tout et soldé comme ceux de la ligne.
Un autre, du 28 du même mois, crée un sixième régiment de tirailleurs et un sixième régiment de voltigeurs; ils seront organisés, comme les premiers.
Un décret, du 30 du même mois, arrête que le régiment de pupilles sera composé de neuf bataillons; les huit premiers de quatre compagnies de 200 hommes; et le neuvième (de dépôt) de huit compagnies de 200 hommes. Ainsi, le régiment sera de 8,000 hommes, officiers, sous-officiers et soldats compris; mais. non compris les grands et petits états-majors.
Le 4 septembre, création d’un régiment de flanqueurs.
Ce régiment sera composé de fils de gardes-généraux et de gardes-forestiers
Il sera organisé et payé comme le sont les cinquième et sixième régiment de tirailleurs et de voltigeurs, et administré par le conseil des chasseurs à pied.
Le 19 octobre, le bataillon de dépôt des pupilles sera composé de quatre compagnies; mais les compagnies de 400 hommes.
Le 12 décembre, création d’une quatrième compagnie d’artillerie de jeune garde à pied; elle portera le N°. 4, et sera composée comme les trois premières.
Chacune des compagnies de l’artillerie à cheval sera augmentée de deux brigadiers et de quatorze canonniers.
Il sera admis dans les pupilles des jeunes gens de 16 ans ayant 4 pieds 9 pouces.
Le 21 décembre, le bataillon des ouvriers de l’administration sera complété sans délai à 165 boulangers, 55 bouchers et botteleurs, et 82 infirmiers.
Le 23 décembre, les vélites nommés caporaux, brigadiers et sous-officiers dans la garde, doivent être considérés comme incorporés du jour de leur nomination, et dispensés de payer la pension à partir du même jour.
État général de la Garde en 1811.
État-major général, 40 hommes.
Administration générale, 5 compagnies d’ouvriers, 340 hommes.
Grenadiers à pied, 3 régimens, 4800 hommes. — Le comte Dorsenne, général de division, colonel-commandant; le baron Roguet, général de brigade, colonel en second; le baron Michel, major, commandant le 1er. régiment; R. D. Tindal, major, commandant le 2e. régiment.
Vétérans, 1 compagnie, 200 hommes. — Le chef de bataillon Charpentier.
Fusiliers-grenadiers, 1 régiment, 1600 hommes. — Bodelin, major-commandant.
Tirailleurs-grenadiers, 6 régimens, 9600 hommes. — Longchamp, major, commandant le 1er régiment; Flamand, major, commandant le 2e. régiment; Darquier, major, commandant le 3e. régiment; Robert, major, commandant le 4e. régiment.
Chasseurs à pied, 2 régimens, 3200 hommes. — Le baron Curial, colonel-commandant; le baron Dumoustier, colonel en second; le baron Gros, major-colonel.
Fusiliers-chasseurs, 1 régiment, 1600 hommes. — Lanabère, colonel-major, commandant.
Voltigeurs-flanqueurs, 7 régimens, 11200 hommes. — Le baron Norey, colonel-major du 1er. régiment; Desbayes, major-colonel du 2e. régiment; Vrigny, major du 3e régiment; Duvernet, colonel-major, commandant le 4e. régiment.
Garde nationale, 1 régiment, 1600 hommes. — Couloumy, major-colonel, commandant.
Pupilles 1 régiment, 8000 hommes.
Grenadiers à cheval, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte Walther, général de division, colonel; le baron Lepicq, général de brigade, major; le baron Chastel, colonel, major.
Chasseurs à cheval, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte Lefebvre Desnouettes, général de division, commandant; le baron Guyot, général de brigade, commandant en second; le baron Daumesnil; le baron Corbineau, le baron Lion, majors.
Mameloucks, 1 compagnie, 120 hommes. — Kirmann, chef d’escadron.
Chevati-légers-lanciers, 2 régimens, 2500 hommes. — 1er. régiment polonais; Krasinski, colonel; Delaître et Dautencourt, majors; 2e. régiment, le baron Colbert, général de brigade, colonel-commandant; Dubois et Venhesselt, majors.
Dragons, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte de Saint-Sulpice, général de division, commandant; Letort, colonel-major; Marthod, major.
Gendarmerie d’élite, 2 escadrons, 450 hommes. — Le comte Duronel, colonel, le baron Henry, major.
Artillerie: 4 compagnies à cheval; 8 compagnies à pied; pontonniers-ouvriers, 1 compagnie; 2 bataillons, du train, 1200 hommes. — Sorbier, général de division, colonel; d’Aboville, commandant de La Fère; Delvaux, général de brigade, major de l’artillerie à cheval; Drouot, major de l’artillerie à pied; Pellegrin, colonel-major, commandant du parc.
Sapeurs du génie, 1 compagnie, 120 hommes.
Marins, 5 équipages, 1136 hommes. — Le comte Baste, capitaine de vaisseau, commandant.
Train d’équipage, 1 bataillon, 360 hommes.
Total, 51,906 hommes.