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ANNEE 1812

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Table des matières

Un décret, du 12 janvier 1812, porte création d’une compagnie de canonniers vétérans.

Les officiers auront la solde, les indemnités de la dernière solde de leur grade dans l’artillerie de la garde.

Le 18 février, chacune des compagnies du train d’artillerie sera augmentée de 10 hommes.

Le 2 mars, un décret augmente de deux le nombre des commissaires des guerres, et de trois celui des adjoints; il porte à douze le nombre des adjoints de l’administration.

Le 11 mars, il sera formé un cinquième escadron de deux compagnies chacun, un deuxième régiment de chevau-légers-lanciers. Le 12 du même mois, le premier régiment de chevau-légers-lanciers sera augmenté de deux compagnies.

Le 19 mars, les sous-officiers de l’expédition maritime qui étaient établis à Angers, et dont la dissolution vient d’avoir lieu, seront admis dans les fusiliers sergens de la garde.

Un décret, du 5 juillet, ordonne la création d’un troisième régiment de chevau-légers-lanciers; il sera composé de 5 escadrons; chaque escadron de deux compagnies.

Le troisième régiment aura la même solde et les mêmes masses que le deuxième régiment.

Il sera recruté de Polonais propriétaires.

Le 8 octobre, le premier régiment de lanciers sera porté au complet de 1,500 hommes montés, sans que les cadres actuels subissent aucune augmentation.

État général de la Garde en 1812.

État-major général, 60 hommes.

Administration générale, 330 hommes.

Grenadiers à pied, 3 régimens, 4800 hommes. — Le comte Dorsenne, général de division, colonel-commandant; le baron Roguet, général de division, colonel en second; le baron Boyeldieu, le baron Rossembourg, le baron Barthezène, généraux de brigade, adjudans-généraux: 1er. régiment, le baron Michel, major-commandant; 2e. régiment, le baron Herlet, major-commandant; 3e. régiment, R. D. Tindal, général de brigade, major-commandant, Coucourt, major à la suite.

Bataillon d’instruction, à Fontainbleau, 2000 hommes. — Le baron Christiani, colonel-commandant l’école; le chevalier Trappier, chef de bataillon.

Fusiliers-grenadiers, 1 régiment, 1600 hommes. — Le baron Bordelin, major-commandant.

Vétérans, 1 compagnie, 200 hommes. — Le chevalier Charpentier, chef de bataillon-commandant.

Tirailleurs-grenadiers, 6 régimens, 9600 hommes. — Ier. régiment, le chevalier Lenoir, major-commandant; 2e. régiment, le baron Flamand, idem; 3e. régiment, le baron Darquier, idem; 4e. régiment, le baron Robert, idem; 5e. régiment, le baron Hennequin, idem; 6e. régiment, le chevalier Carré, idem.

Chasseurs à pied, 2 régimens, 3200 hommes. — 1er. régiment, le baron Legros, général de brigade, major-commandant; 2e. régiment, le baron Rosey, idem.

Fusiliers-chasseurs, 1 régiment, 1600 hommes. — Le baron Vrigny, major-commandant.

Voltigeurs-chasseurs, 6 régimens, 9600 hommes. — Ier. régiment, le baron Mallet, major-commandant; 2e. régiment, le baron Deshayes, idem; 3e. régiment, le baron Cambronne, idem; 4e. régiment, le baron Nayle, idem; 5e. régiment, le baron Sicard, idem; 6e, régiment; le chevalier Rousseau, idem.

Gardes nationales, 1 régiment, 1600 hommes. — Le baron Couloumy, major-colonel; Balthasard, major en second.

Flanqueurs, 1 régiment, 1600 hommes. — Le chevalier Pompeiche, colonel-major.

Pupilles, 9 bataillons, 8000 hommes. — Bardin, colonel, Dibbets, major.

Grenadiers à cheval, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte Walther, général de division, colonel-commandant; le baron Lepicq, général de brigade, major; le baron Chastel, général de brigade, major.

Dragons, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte de St.-Sulpice, général de division, colonel-commandant; le baron Letort, major; le baron Marthod, major.

Chasseurs à cheval, 1 régiment, 1250 hommes. — Le comte Lefebvre-Desnouettes, général de division, colonel-commandant, le baron Guyot, général de division, commandant en second; le baron Lion, colonel-major; le baron Davrage-d’Augeranville, major.

Mameloucks, 1 escadron, 200 hommes. — Le chevalier Kirmann, chef d’escadron, commandant.

Chevau-légers-lanciers, 3 régimens, 4000 hommes. — Ier. régiment, le comte de Krasinski, général de brigade, colonel; Konopka, général de brigade, le baron Dautencourt, majors; 2e. régiment, le baron Colbert, général de brigade, colonel-commandant; Dubois, Vanhesselt, majors.

Gendarmerie d’élite, 450 hommes. — Le général de division comte Durosnel, colonel; le baron Henry, colonel-major.

Artillerie: 4 compagnies à cheval; 9 compagnies à pied; 1 compagnie de pontonniers-ouvriers; 2 bataillons du train, 1500 hommes. — Le comte Sorbier, général de division, colonel; le baron d’Aboville, général de brigade, colonel-commandant l’école de La Fère; le baron Devaux, général de brigade, major-commandant l’artillerie à cheval; le baron Drouot, colonel-major de l’artillerie à pied; le baron Pellegrin-Millon, major-directeur du parc.

Canonniers-vétérans, 1 compagnie, 120 hommes.

Génie, 1 état-major, 1 compagnie de sapeurs, 200 hommes. — Le baron Kirgener de Planta, général de brigade, colonel; Boissonnet, major; Guicaud, chef de bataillon.

Marins, 8 compagnies, 1136 hommes. — Le comte Gantheaume, vice-amiral, colonel; le baron Motard, capitaine de vaisseau, major.

Train des équipages, 1 bataillon, 400 hommes. — Gubert, commandant.

Total, 55,946 hommes.

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