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ORGANISATION DES ÊTRES VIVANTS.

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Table des matières

L’ensemble des animaux, ou, pour mieux dire, le règne animal se partage en classes; ces classes se divisent en ordres, les ordres en genres, et les genres en espèces.

Il faut d’abord considérer les êtres d’après leur organisation physique. Cette étude, si intéressante jusque dans ses moindres détails, prouve l’harmonie parfaite qui a présidé à la création. La céleste prévoyance a calculé les besoins de chaque individu, a prévu, dans son organisation, jusqu’aux moindres détails, afin d’assurer son existence et la durée de son espèce. L’animal le plus grand par sa structure et le plus remarquable par l’importance que lui accorde l’homme n’est pas plus perfectionné que l’insecte à peine visible dans l’espace. Tous ont des organes propres à leur conservation, à leur accroissement, à leur bien-être, les organes de la vie, en un mot, ceux qui servent à les nourrir et ceux qui les mettent en rapport avec le monde extérieur.

Avant d’entrer dans la description de ces faits importants, établis? sons la classification des animaux.

En tète du règne animal est placée la classe des mammifères; viennent ensuite les oiseaux, les reptiles, les poissons, les mollusques, les animaux articulés et les animaux rayonnés.

Dans la classes des mammifères on range tous les animaux vivipares, c’est-à-dire qui mettent au monde leurs petits vivants et les nourrissent avec leurs mamelles. Les autres animaux sont ovipares; la conservation de leurs espèces est assurée par des moyens différents.

Si l’on considère l’animal sous ses rapports organiques, on est merveilleusement étonné à la vue de cette machine construite avec un art si parfait. Les travaux les plus habiles des hommes ne peuvent donner qu’une bien faible idée du mécanisme ingénieux qui constitue les organes qui concourent à l’existence des animaux. Rien n’est plus admirable, en effet, chez les mammifères par exemple, que la charpente solide et flexible à la fois qui supporte le corps de ces animaux: ces os creux joints entre eux par des espèces de charnières; cette colonne vertébrale, composée d’os unis et superposés, qui, se prêtant sans résistance à tous les mouvements du corps, empêchent que ces mouvements, quelquefois heurtés, ne compromettent l’harmonie des organes renfermés dans la charpente animale. Sur cette colonne admirable sont attachées des côtes, espèce de coffre à jour qui contient et protège les organes principaux de la vie. Ces côtes, symétriquement rangées, viennent se réunir sur la poitrine par des cartilages flexibles, afin que cette partie osseuse se prête à la respiration et ne comprime pas les organes de cette faculté importante. Quant aux os dont la destination est de former les membres, ils n’ont de flexibilité que celle que leur donnent les jointures qui les unissent ensemble. Ces os ont une résistance telle qu’il faut, pour les briser, des causes étrangères aux mouvements naturels. Tout le système osseux est recouvert de muscles désignés sous le nom de chair. Les mouvements les plus simples d’un membre sont soumis à tel ou tel muscle, sans que jamais ce mouvement musculaire soit contrarié par la présence des autres muscles qui environnent celui qui agit. Tous ont leur destination particulière pour effectuer les mouvements, et tous agissent avec une simultanéité et une indépendance parfaites.

Sous les côtes dont j’ai parlé résident les organes qui concourent aux actes les plus importants de la vie.

Pour mettre de l’ordre dans la description de ces organes et dans l’histoire de leurs fonctions, les physiologistes ont divisé les fonctions des animaux en deux classes: fonctions nutritives et fonctions de relation.

Histoire naturelle racontée à la jeunesse

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