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§ I. De l’harmonie d’action dans la vie animale.

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Table des matières

Nous avons vu que la vie extérieure résultoit des actions successives des sens, des nerfs, du cerveau, des organes locomoteurs et vocaux. Considérons l’harmonie d’action dans chacune de ces grandes divisions.

La précision de nos sensations paroît être d’autant plus parfaite, qu’il existe entre les deux impressions dont chacune est l’assemblage, une plus exacte ressemblance. Nous voyons mal, quand l’un des yeux, mieux constitué, plus fort que l’autre, est plus vivement affecté, et transmet au cerveau une plus forte image. C’est pour éviter cette confusion, qu’un oeil se ferme quand l’action de l’autre est artificiellement augmentée par un verre convexe: ce verre rompt l’harmonie des deux organes; nous n’usons que d’un seul, pour qu’ils ne soient pas discordans. Ce qu’une lunette produit artificiellement, le strabisme nous l’offre dans l’état naturel. Nous louchons, dit Buffon, parce que nous détournons l’œil le plus foible de l’objet sur lequel le plus fort est fixé, pour éviter la confusion qui naîtroit dans la perception de deux images inégales.

Je sais que beaucoup d’autres causes concourent à produire cette affection, mais la réalité de celle-ci ne peut être mise en doute. Je sais aussi que chaque oeil peut isolément agir dans divers animaux; que deux images diverses sont transmises en même temps par les deux yeux de certaines espèces; mais cela n’empêche pas que lorsque ces organes réunissent leur action sur le même objet, les deux impressions qu’ils transmettent au cerveau ne doivent être analogues. Un jugement unique en est en effet le résultat: or, comment ce jugement pourra-t-il être porté avec exactitude, si le même corps se présente en même temps, et avec des couleurs vives, et avec un foible coloris, suivant qu’il se peint sur l’une ou l’autre rétine?

Ce que nous disons de l’œil s’applique exactement à l’oreille. Si dans les deux sensations qui composent l’ouïe, l’une est reçue par un organe plus fort, mieux développé, elle y laissera un impression plus claire, plus distincte; le cerveau, différemment affecté par chacune, ne sera le siége que d’une perception imparfaite. C’est ce qui constitue l’oreille fausse. Pourquoi tel homme est-il péniblement affecté d’une dissonance, tandis que tel autre ne s’en aperçoit pas? C’est que chez l’un, les deux perceptions du même son se confondant dans une seule, celle-ci est précise, rigoureuse, et distingue le moindre défaut du chant, tandis que chez l’autre, les deux oreilles offrant des sensations diverses, la perception est habituellement confuse, et ne peut apprécier le défaut d’harmonie des sons. C’est par la même raison que vous voyez tel homme coordonner toujours l’enchaînement de sa danse à la succession des mesures, tel autre au contraire allier constamment aux accords de l’orchestre la discordance de ses pas.

Buffon a borné à l’œil et à l’ouïe ses considérations sur l’harmonie d’action; poursuivons-en l’examen dans la vie animale.

Il faut dans l’odorat, comme dans les autres sens, distinguer deux impressions, l’une primitive qui appartient à l’organe; l’autre consécutive qui affecte le sensorium: celle-ci peut varier, la première restant la même. Telle odeur fait fuir certaines personnes du lieu où elle en attire d’autres; ce n’est pas que l’affection de la pituitaire soit différente, mais c’est que l’ame attache des sentimens divers à une impression identique, en sorte qu’ici la variété des résultats n’en suppose point dans leur principe.

Mais quelquefois l’impression née sur la pituitaire diffère réellement de ce qu’elle doit être pour la perfection de la sensation. Deux chiens poursuivent le même gibier; l’un n’en perd jamais la trace, fait les mêmes détours et les mêmes circuits; l’autre le suit aussi, mais s’arrête souvent, perd le pied, comme on le dit, hésite et cherche pour le retrouver, court et s’arrête encore. Le premier de ces deux chiens reçoit une vive impression des émanations odorantes; elles n’affectent que confusément l’organe du second. Or, cette confusion ne tient-elle point à l’inégalité d’action des deux narines, à la supériorité d’organisation de l’une, à la foiblesse de l’autre? les observations suivantes paroissent le prouver.

Dans le coryza qui n’affecte qu’une narine, si toutes deux restent ouvertes, l’odorat est confus; fermez celle du côté malade, il deviendra distinct. Un polypedéveloppé d’un côté, affoiblit l’action de la pituitaire correspondante, celle de l’autre restant la même; de là, comme dans le cas précédent, défaut d’harmonie entre les deux organes, et par-là même, confusion dans la perception des odeurs. La plupart des affections d’une narine isolée ont des résultats analogues et qui peuvent être momentanément corrigés par le moyen que je viens d’indiquer; pourquoi? parce qu’en rendant inactive une des pituitaires, on fait cesser sa discordance d’action avec l’autre.

Concluons de ceci que, puisque toute cause accidentelle, qui rompt l’harmonie de fonctions des organes, rend confuse la perception des odeurs, il est probable que quand cette perception est naturellement inexacte, il y a dans les narines une inégalité naturelle de conformation, et par-là même de force.

Disons du goût ce que nous avons dit de l’odorat: souvent l’un des côtés de la langue est seul affecté de paralysie, de spasme. La ligne médiane sépare quelquefois une portion insensible de l’autre qui conserve encore toute sa sensibilité. Pourquoi ce qui arrive en plus n’arriveroit-il pas en moins? pourquoi l’un des côtés, en conservant la faculté de percevoir les saveurs, n’en jouiroit-il pas à un moindre degré que l’autre? Or, dans ce cas, il est facile de concevoir que le goût sera irrégulier et confus, parce qu’une perception précise ne sauroit succéder à deux sensations inégales et qui ont le même objet. Qui ne sait que dans certains corps où quelques-uns ne trouvent que d’obscures saveurs, les autres rencontrent mille causes subtiles de sensations pénibles ou agréables?

La perfection du toucher est, comme celle des autres sens, essentiellement liée à l’uniformité d’action des deux moitiés symétriques du corps, des deux mains en particulier. Supposons un aveugle naissant avec une main régulièrement organisée, tandis que l’autre, privée des mouvemens d’opposition du pouce, et de flexion des doigts, formeroit une surface roide et immobile; cet aveugle-là n’acquerroit que difficilement les notions de grandeur, de figure, de direction, etc., parce qu’une même sensation ne naîtra pas de l’application successive des deux mains sur le même corps. Que toutes deux touchent une petite sphère, par exemple; l’une, en l’embrassant exactement par l’extrémité de tous ses diamètres, fera naître l’idée de rondeur; l’autre, qui ne sera en contact avec elle que par quelques points, donnera une sensation toute différente. Incertain entre ces deux bases de son jugement, l’aveugle ne saura que difficilement le porter; il pourra même faire correspondre à cette double sensation un jugement double par la forme extérieure du même corps. Ses idées seroient plus précises s’il condamnoit l’une de ses mains à l’inaction, comme celui qui louche détourne de l’objet l’œil le plus foible, pour éviter la confusion, inévitable effet de la diversité des deux sensations. Les mains se suppléent donc réciproquement; l’une confirme les notions que l’autre nous donne: de là l’uniformité nécessaire de leur conformation.

Les mains ne sont pas les agens uniques du toucher; les plis de l’avant-bras, de l’aisselle, de l’aine, la concavité du pied, etc., peuvent, en embrassant les corps, nous fournir aussi des bases réelles, quoique moins parfaites, de nos jugemens sur les formes extérieures. Or, supposons l’une des moitiés du corps tout différemment disposée que l’autre, là même incertitude dans la perception en sera le résultat.

Concluons de tout ce qui vient d’être dit, que dans tout l’appareil du système sensitif extérieur, l’harmonie d’action des deux organes symétriques, ou des deux moitiés semblables du même organe, est une condition esséntielle à la perfection des sensations.

Les sens externes sont les excitans naturels du cerveau, dont les fonctions dans la vie animale succèdent constamment aux leurs, et qui languiroient dans une inaction constante, s’il ne trouvoit en eux le principe de son activité. Des sensations dérivent immédiatement la perception, la mémoire, l’imagination, et par-là même le jugement: or il est facile de prouver que ces diverses fonctions, communément désignées sous le nom de sens internes, suivent dans leur exercice la même loi que les sens externes, et que, comme ceux-ci, elles sont d’autant plus voisines de la perfection, qu’il y a plus d’harmonie entre les deux portions symétriques de l’organe où elles ont leur siège.

Supposons en effet l’un des hémisphères plus fortement organisé que l’autre, mieux développé dans tous ses points, susceptible par-là d’être plus vivement affecté, je dis qu’alors la perception sera confuse, car le cerveau est à l’ame ce que les sens sont au cerveau; il transmet à l’ame l’ébranlement venu des sens, comme ceux-ci lui envoient les impressions que font sur eux les corps environnans. Or, si le défaut d’harmonie dans le système sensitif extérieur trouble la perception du cerveau, pourquoi l’ame ne percevroit-elle pas confusément, lorsque les deux hémisphères inégaux en force ne confondent pas à une seule, la double impression qu’ils reçoivent?

Dans la mémoire, faculté de reproduire d’anciennes sensations, dans l’imagination, faculté d’en créer de nouvèlles, chaque hémisphère paroît en reproduire ou en créer une. Si toutes deux ne sont parfaitement semblables, la perception de l’ame qui doit les réunir, sera inexacte et irrégulière. Or il y aura inégalité dans les deux sensations, s’il en existe dans les deux hémisphères où elles ont leur siège.

La perception, la mémoire et l’imagination sont les bases ordinaires du jugement. Si les unes sont confuses, comment l’autre pourra-t-il être distinct?

Nous venons de supposer l’inégalité d’action des hémisphères, de prouver que le défaut de précision dans les fonctions intellectuelles doit en être le résultat; mais ce qui n’est encore que supposition devient réalité dans une foule de cas. Quoi de plus commun que de voir coïncider avec la compression de l’hémisphère d’un côté par le sang, le pus épanché, un os déprimé, une exostose développée à la face interne du crâne, etc., de nombreuses altérations dans la mémoire, la perception, l’imagination, le jugement?

Lors même que tout signe de compression actuelle a disparu, si, par l’influence de celle qu’il a éprouvée, l’un des côtés du cerveau reste plus foible, ces altérations ne se prolongent-elles pas? diverses aliénations n’en sont-elles pas les funestes suites? Si les deux côtés restoient également affectés, le jugement seroit plus foible, mais il seroit plus exact. N’est-ce pas ainsi qu’il faut expliquer plusieurs observations souvent citées, où un coup porté sur une des régions latérales de la tête, a rétabli les fonctions intellectuelles troublées depuis long-temps à la suite d’un autre coup reçu sur la région opposée?

Je crois avoir établi qu’en supposant l’inégalité d’action des hémisphères, les fonctions intellectuelles doivent être troublées. J’ai indiqué ensuite divers cas maladifs où ce trouble est le résultat évident de cette inégalité. Nous voyons ici l’effet et la cause; mais là où le premier sens est apparent, l’analogie ne nous indique-t-elle pas la seconde? Quand habituellement le jugement est inexact, que toutes les idées manquent de précision, ne sommes-nous pas conduits à croire qu’il y a défaut d’harmonie entre les deux côtés du cerveau? Nous voyons de travers, si la nature n’a mis de l’accord dans la force des deux yeux. Nous percevons et nous jugeons de même, si les hémisphères sont naturellement discordans: l’esprit le plus juste, le jugement le plus sain, supposent en eux l’harmonie la plus complète. Que de nuances dans les opérations de l’entendement! ces nuances ne correspondent-elles point à autant de variétés dans le rapport de forces des deux moitiés du cerveau? Si nous pouvions loucher de cet organe comme des yeux, c’est-à-dire ne recevoir qu’avec un seul hémisphère les impressions externes, n’employer qu’un seul côté du cerveau à prendre des déterminations, à juger, nous serions maîtres alors de la justesse de nos opérations intellectuelles; mais une semblable faculté n’existe point.

Poursuivons l’examen de l’harmonie d’action dans le système de la vie animale. Aux fonctions du cerveau succèdent la locomotion et la voix; la première semble, au premier coup d’œil, faire exception à la loi générale de l’harmonie d’action. Considérez en effet les deux moitiés verticales du corps, vous verrez l’une constamment supérieure à l’autre, par l’étendue, le nombre, la facilité des mouvemens qu’elle exécute. C’est, comme on le sait, la portion droite qui l’emporte communément sur la gauche.

Pour comprendre la raison de cette différence, distinguons dans toute espèce de mouvement la force et l’agilité. La force tient à la perfection d’organisation, à l’énergie de nutrition, à la plénitude de vie de chaque muscle; l’agilité est le résultat de l’habitude et du fréquent exercice.

Remarquons maintenant que la discordance des organes locomoteurs porte, non sur la force, mais sur l’agilité des mouvemens. Tout est égal dans le volume, le nombre de fibres, les nerfs de l’un et l’autre des membres supérieurs ou inférieurs; la différence de leur système vasculaire est presque nulle. Il suit de là que cette discordance n’est pas, ou presque pas, dans la nature; elle est la suite manifeste de nos habitudes sociales, qui, en multipliant les mouvemens d’un côté, augmentent leur adresse, sans trop ajouter à leur force.

Tels sont en effet les besoins de la société, qu’ils nécessitent un certain nombre de mouvemens généraux qui doivent être exécutés par tous dans la même direction, afin de pouvoir s’entendre. On est convenu que cette direction seroit celle de gauche à droite. Les lettres qui composent l’écriture de la plupart des peuples, sont dirigées dans ce sens. Cette circonstance entraîne la nécessité d’employer, pour former ces lettres, la main droite, qui est mieux adaptée que la gauche à ce mode d’écriture, comme celle-ci conviendroit infiniment mieux au mode opposé, ainsi qu’il est facile de s’en convaincre par le moindre essai.

La direction des lettres de gauche à droite impose la loi de les parcourir des yeux de la même manière. De l’habitude de lire ainsi, naît celle d’examiner la plupart des objets suivant le même sens.

La nécessité de l’ensemble dans les combats a déterminé à employer généralement la main droite pour saisir les armes; l’harmonie qui dirige la danse des peuples les plus sauvages, exige dans les jambes un accord qu’ils conservent en faisant toujours porter sur la droite leurs mouvemens principaux. Je pourrois ajouter à ces divers exemples une foule d’autres analogues,

Ces mouvemens généraux, convenus de tous dans l’ordre social, qui romproient l’harmonie d’une foule d’actes, si tout le monde ne les exécutoit pas dans le même sens, ces mouvemens nous entraînent inévitablement, par l’influence de l’habitude, à employer pour nos mouvemens particuliers, les membres qu’ils mettent en action. Or, ces membres étant ceux placés à droite, il résulte que les membres de ce côté sont toujours en activité, soit pour les besoins relatifs aux mouvemens que nous coordonnons avec ceux des autres individus, soit pour les besoins qui nous sont personnels.

Comme l’habitude d’agir perfectionne l’action, on conçoit la cause de l’excès d’agilité du membre droit sur le gauche. Cet excès n’est presque pas primitif; l’usage l’amène d’une manière insensible.

Cette remarquable différence dans les deux moitiés symétriques du corps n’est donc point, dans la nature, une exception de la loi générale de l’harmonie d’action des fonctions externes. Cela est si vrai, que l’ensemble des mouvemens exécutés avec tous nos membres, est d’autant plus précis qu’il y a moins de différence dans l’agilité des muscles gauches et droits. Pourquoi certains animaux franchissent-ils avec tant d’adresse des rochers où la moindre déviation les entraîneroit dans l’abîme, courent-ils avec une admirable précision, sur des plans à peine égaux en largeur à l’extrémité de leurs membres? Pourquoi la marche de ceux qui sont les plus lourds, n’est-elle jamais accompagnée de ces faux pas si communs dans la progression de l’homme? C’est que chez eux la différence étant presque nulle entre les organes locomoteurs de l’un et l’autre côtés, ces organes sont en harmonie constante d’action.

L’homme le plus adroit dans ses mouvemens de totalité, est celui qui l’est le moins dans les mouvemens isolés du membre droit: car, comme je le prouverai ailleurs, la perfection d’une partie ne s’acquiert jamais qu’aux dépens de celle de toutes les autres. L’enfant qu’on élèveroit à faire un emploi égal de ses quatre membres, auroit dans ses mouvemens généraux une précision qu’il acquerroit difficilement pour les mouvemens particuliers de la main droite, comme pour ceux qu’exigent l’écriture, l’escrime, etc.

Je crois bien que quelques circonstances naturelles ont influé sur le choix de la direction des mouvemens généraux qu’exigent les habitudes sociales: tels sont le léger excès de diamètre de la souclavière droite, le sentiment de lassitude qui accompagne la digestion, et qui, plus sensible à gauche à cause de l’estomac, nous détermine à agir pendant ce temps du côté opposé ; tel est l’instinct naturel qui, dans les affections vives, nous fait porter la main sur le cœur, où la droite se dirige bien plus facilement que la gauche. Mais ces causes sont presque nulles, comparées à la disproportion des mouvemens des deux moitiés symétriques du corps, et sous ce rapport il est toujours vrai de dire que leur discordance est un effet social, et que la nature les a primitivement destinées à l’harmonie d’action.

La voix est, avec la locomotion, le dernier acte de la vie animale, dans l’enchaînement naturel de ses fonctions. Or, la plupart des physiologistes, Haller en particulier, ont indiqué, comme cause de son défaut d’harmonie, la discordance des deux moitiés symétriques du larynx, l’inégalité de force dans les muscles qui meuvent les aryténoïdes, d’action dans les nerfs qui vont de chaque côté à cet organe, de réflexion des sons dans l’une et l’autre narines, dans les sinus droits et gauches. Sans doute la voix fausse dépend souvent de l’oreille: quand nous entendons faux, nous chantons de même; mais quand la justesse de l’ouïe coïncide avec le défaut de précision des sons, la cause en est certainement dans le larynx.

La voix la plus harmonieuse est donc celle que les deux parties du larynx produisent à un degré égal, où les vibrations d’un côté, exactement semblables par leur nombre, leur force, leur durée, à celles du côté opposé, se confondent avec elles pour produire le même son, de même que le chant le plus parfait seroit celui que produiroient deux voix exactement identiques par leur portée, leur timbre et leurs inflexions.

Des nombreuses considérations que je viens de présenter, découle, je crois, ce résultat général, savoir, qu’un des principes essentiels de la vie animale, est l’harmonie d’action des deux parties analogues, ou des deux côtés de la partie simple, qui concourent à un même but. On voit facilement, sans que je l’indique, le rapport qui existe entre cette harmonie d’action, caractère des fonctions, et la symétrie de forme, attribut des organes de la vie animale.

Je préviens au reste, en finissant ce paragraphe, qu’en y indiquant les dérangemens divers qui résultent, dans la vie animale, du défaut d’harmonie des organes, je n’ai prétendu assigner qu’une cause isolée de ces dérangemens; je sais, par exemple, que mille circonstances autres que la discordance des deux hémisphères du cerveau, peuvent altérer le jugement, la mémoire, etc. etc.

Recherches physiologiques sur la vie et la mort

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