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DE LA MANIÈRE DE FAIRE LE BOIS, REMBUCHER ET DÉTOURNER

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Le valet de limier ne doit commencer la quête qui lui a été indiquée qu’au moment où il devient possible d’en revoir, autrement il risquerait de ne pas pouvoir reconnaître si le limier fait suite d’une voie de loup, s’il y a lieu de l’encourager ou non lorsqu’il se rabat; il pourrait d’ailleurs arriver que le limier surallât une voie qu’au jour le valet de limier aurait trouvée et suivie lui-même de l’œil, jusqu’à ce qu’au bois son chien put la suivre.

Pour les vieux loups, il est indispensable de faire de grandes enceintes et il faut éviter de passer dans les layons ou sentiers étroits pour détourner, surtout s’ils sont sous le vent et rapprochés des forts où l’on suppose les animaux, de crainte de les mettre sur pied et par suite de donner un buisson creux. Pour les louvarts, ces précautions sont moins nécessaires.

Il ne faut pas briser à de grands bois ni à des terrains désavantageux, parce que deux ou trois heures après, si l’on venait attaquer, on serait exposé à perdre beaucoup de temps pour trouver la rentrée sous le fourré et qu’il arriverait parfois qu’on n’y parviendrait même pas, la voie du loup devenant si vite, notamment par le vent du Midi, difficile, pour ne pas dire impossible à suivre, et le chien, d’ailleurs, travaillant souvent alors beaucoup moins sagement que le matin, seul avec son valet de limier. Au moment de la folie, le rapport doit être fait plus que jamais en termes modestes, exprimant le doute, surtout si ce sont de vieux loups qui ont été détournés.

Un siècle de vénerie dans le nord de la France

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