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LETTRE CCXXXIX

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A M. MURRAY

6 mars 1816.

«J'ai envoyé chez vous aujourd'hui, par la raison que les livres que vous avez achetés sont encore saisis, et que, dans l'état des affaires, il vaut beaucoup mieux faire vendre tout d'un coup à l'encan 21. Je désire vous voir pour vous rendre le billet que vous m'aviez fait, et qui, Dieu merci, n'est ni payé ni même échu: ce point une fois arrangé, en ce qui vous concerne (ce qui peut être et sera demain quand nous nous verrons), je ne m'embarrasse plus de cette affaire. Voilà à peu près la dixième saisie en autant de mois, de sorte que je commence à m'y habituer. Mais il est juste que je porte la peine des folies de mes ancêtres et des miennes propres; et, quelles que soient mes fautes, je suppose qu'elles seront passablement expiées avec le tems-ou dans l'éternité.

»Toujours tout à vous.»

Note 21: (retour) La vente de ces livres eut lieu le mois suivant, et on la représenta dans le catalogue comme «appartenant à un seigneur qui allait quitter l'Angleterre pour voyager.»

Il paraît, d'après un billet à M. Murray, qu'on avait d'abord annoncé qu'il allait en Morée.

«J'espère que le catalogue des livres, etc., etc., ne sera pas publié sans que je l'aie vu. Je veux m'en réserver quelques-uns, et il y en a plusieurs dont il ne doit pas être question. L'annonce ne sait ce qu'elle dit: je ne vais pas en Morée, et quand même j'irais, autant vaudrait annoncer en Russie qu'un homme va partir pour le Yorkshire.

»Votre, etc.»

On vendit avec ses livres un meuble qui est à présent entre les mains de M. Murray. C'est un grand paravent couvert de portraits d'acteurs, de pugilistes, et représentant des combats de boxeurs, etc.(Note de Moore.)

»P. S. Je n'ai pas besoin de dire que je n'ai rien su de cette nouvelle saisie qu'au dernier moment: – je les avais sauvés des saisies précédentes, et croyais bien, quand vous les avez achetés, qu'ils étaient à vous.

»Vous aurez votre billet demain.»

Durant le mois de janvier et une partie de février, ses poèmes du Siége de Corinthe et de Parisina furent livrés à l'impression, et ce fut vers la fin de ce dernier mois qu'ils parurent. Les lettres suivantes sont les seules qui aient rapport à leur publication.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 11

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