Читать книгу Histoire de la guerre d'Italie - Charles Marchal - Страница 7

II.

Оглавление

Table des matières

Cette tendance de l’Autriche préoccupa de tout temps les hommes d’Etat français, à quelque nuance d’opinion qu’ils appartinssent; aussi la véritable politique nationale, conforme à la politique chrétienne, fut-elle contraire à ces prétentions, à ces empiètements, qui avaient entre autres pour résultat d’annihiler presque entièrement la légitime influence de la France.

Le 12 janvier 1844, M. Cousin dénonça énergiquement à la Chambre des Pairs la conduite persévéramment odieuse de la maison de Hapsbourg en Italie. Il démontra, comme l’histoire le proclame, que c’est Dieu qui l’a instituée, cette loi inexorable qui à l’iniquité rattache les conséquences qui lui ressemblent; que l’iniquité sème et recueille l’iniquité ; les siècles la gardent quelque temps dans leur sein, mais elle en sort tôt ou tard avec violence, et les conquêtes engendrent les révolutions.

«Le jour où l’Autriche a mis la main sur le Milanais, ajouta-t-il, ce jour-là elle a attaché elle-même à son flanc un vautour impitoyable qui la tourmente et la ronge, qui lui fait une douleur et une anxiété continuelles de toutes les joies, le toutes les espérances de l’Italie.»

Puis, jetant un regard sur la carte, et voyant le Piémont, cet aigle des Alpes, faisant face à l’Autriche, il l’appela le bouclier et l’épée de la Péninsule, et lui prédit qu’il deviendrait le principal instrument de la régénération italienne.

Histoire de la guerre d'Italie

Подняться наверх