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Natalie

Putain de bordel de merde. Roark est à moi ? C’est de l’humour cosmique ? Il reste planté là à me lorgner, hyper-protecteur, dominateur, exigeant, je reste là à le dévisager, je me demande quelle drogue ils ont bien pu m’administrer.

C’est pas vrai. C’est trop beau pour être vrai.

Ses vêtements ne font pas du tout extraterrestres. Il porte un pantalon et des bottes noirs, très simples. Sa chemise gris anthracite fait ressortir son torse et ses épaules musclés. On dirait un humain, en plus grand. A côté, Curtis, avec ses cheveux blond filasse, son torse rachitique et ses mocassins, ressemble à un p’tit jeune de vingt ans. Roark incarne la virilité à l’état pur. Ses cheveux sont si foncés qu’ils paraissent noirs, son regard est perçant intense, couleur café. Sa voix ? Elle me donne le frisson. Si grave. Si impérieuse. Bon sang j’ai envie de l’entendre me dire des mots crus. Baise-moi, Natalie.

T’aime ça, vilaine fille ?

Oh, bon sang. J’ai un problème ?

J’ai traversé la moitié de la galaxie et je me réveille avec une envie de baiser ?

Oui. Apparemment, c’est exactement ce qui s’est passé. Ça vient de moi, ou de lui ?

C’est chaud bouillant.

« Allonge-toi sur la table, femme. Plus vite l’examen médical sera terminé, plus vite on partira. J’ai une surprise pour toi. » Les lèvres de Roark effleurent ma joue, j’obéis sur le champ et m’allonge sur la table. Il tire sur la robe roulée en boule au niveau de mes hanches et je soulève les fesses de la table afin qu’il puisse la retirer, il la jette par terre.

J’humecte mes lèvres et essaie de rester immobile mais c’est pas évident. Je suis nue, j’essaie de ne pas bouger ou de ne pas me comporter bizarrement. Non. Y’a rien d’étrange. Je suis allongée nue sur une table, chez les extraterrestres, devant un Apollon, et j’attends qu’il achève un examen médical pour le moins étrange. C’est trois fois rien. Ouais, tout va bien.

« Parfait, Natalie. » Roark hoche la tête, j’ai l’impression d’être une gamine qui a reçu un bon point parce qu’elle est arrivée première. Il s’éloigne et récupère un objet bizarre posé non loin. Il se place sur ma droite. Sa main gauche repose sur ma cuisse droite. Sa main droite tient en l’air l’étrange instrument médical, il me regarde. « Tu es prête, femme ? »

Je sens mon front se plisser, je me détends rapidement, je me souviens que ma mère dit toujours que ça donne des rides.

« Qu’est-ce que tu vas faire ? Non pas que j’ai le choix, mais je veux savoir.

— Je vais tester tes réactions corporelles aux stimuli, m’assurer que tu sois fertile, compatible avec mon sperme pour tomber enceinte.

— Pardon ? » Je fais mine de me lever mais sa main se pose sur ma poitrine, au-dessus de mes seins, et me force à me rallonger. La chaîne balance et effleure mon ventre.

« Ce test est obligatoire. »

J’écarquille les yeux en voyant de plus près l’objet dans sa main. On dirait un gros gode avec tout un tas d’accessoires de folie. Je n’approuve pas la direction que prend mon imagination. « Et tu vas faire quoi avec ça, exactement ? »

Il m’empêche de bouger mais dans son sourire se lit une satisfaction purement masculine. « Je vais te baiser avec et te faire jouir afin que la doctoresse sache que ton corps fonctionne correctement, comme il se doit pour une épouse digne de ce nom.

— T’as perdu la tête. Ça n’a rien de médical, » je réplique face à son plan scabreux.

Il me regarde d’un air perplexe, comme si je l’avais insulté. C’est sérieux ? Il est sérieux ?

« Tu ne veux pas coopérer pour cet examen ?

— On ne passe pas d’examens comme ça sur Terre. C’est complètement dingue et parfaitement inutile.

— T’es sur Trion. Les lois et règles en vigueur sur cette planète exigent que tu te soumettes à ces examens. Si tu ne le fais pas de manière satisfaisante, je me verrai dans l’obligation de choisir une autre femme. »

Je m’arrête net. Cet homme est à moi. Il m’a épousée. L’union a été célébrée, je ne m’en irai pas. C’est pas un gode à la con qui m’en empêchera.

Il doit ressembler à mon propre gode. Dieu sait combien de fois je m’en suis servie quand Curtis était trop occupé ou trop fatigué pour baiser. « D’accord. Parfait, » je dis d’une voix plaintive. Je suis toute nue. J’ai des piercings aux tétons. Il est là, entre mes cuisses ouvertes. Il pourra peut-être me faire jouir. Curtis n’y arrivait pas. Je soupire. « Allez, finissons-en. »

Je me détends, il me décoche un sourire, ses yeux pétillent. « C’est la dernière fois que tu me parles comme ça pendant que j’introduis un objet dans ta chatte. »

Oh mon dieu.

« Ne te lève surtout pas avant la fin de l’examen. N’oppose aucune résistance. »

J’ai une énorme envie de lever les yeux au ciel mais je me retiens. De justesse. « Je vais essayer. »

Ouais, je pensais que ça allait être facile. Je me trompais sur toute la ligne.

Roark ôte sa main de ma poitrine et la pose sur ma cuisse. Sa main calleuse est douce et chaude. « Ecarte les jambes. Montre-moi ce qui m’appartient. »

Cette demande impérieuse proférée à voix basse ne devrait pas me troubler, et pourtant si. Je ne suis plus la Natalie originaire de Terre. Il ne connaît rien de moi, de ma vie sur Terre. Ici, sur Trion, je suis celle qu’il veut que je sois. Je repars à zéro. J’ai besoin d’un homme, un vrai. J'écarte grand les jambes pour Roark, avec son air de commandement, son air exigeant. Je ne peux m’empêcher de le taquiner. La cochonne que j’ai toujours rêvé d’être se révèle enfin au grand jour. En sa présence du moins.

Je guette sa réaction, j’avoue que je ne suis pas déçue. Ses narines se dilatent comme s’il flairait mon excitation. Il raffermit sa prise sur ma cuisse et se déplace sur la droite pour jouir d’une meilleure vue. Je regarde mon corps, pas vraiment surprise de constater que ma chatte est totalement glabre. Les bagues de tétons tirent doucement sur mes seins, ça fait bizarre, je remarque d’autant plus leur présence. La gardienne Egara ne plaisantait pas lorsqu’elle disait qu’ils allaient me préparer en vue du voyage.

Roark installe la sonde médicale entre mes jambes. Je m’attendais à ce qu’il l’enfonce mais il la pose sur la table entre mes jambes, je ne la vois pas, il introduit son doigt dans ma vulve.

« Tu mouilles pas assez pour que je l’insère, Natalie. T’es pas prête. »

Il introduit son doigt et commence son exploration. C’est top, mais il n’a aucune chance de me faire jouir. Il est à des années-lumière de me faire jouir.

« Désolée. » Je lui sors la sempiternelle excuse, je suis frigide. Curtis me disait que c’était compliqué avec moi, que j’étais plus froide qu’un frigo. Il n’avait peut-être pas tort.

Roark secoue la tête et glisse un deuxième doigt dans ma chatte. « Allez, femme. Fais-moi voir. » Il se penche et suce mon téton tout en me doigtant. Mon mamelon est hyper sensible, c’est peut-être dû à l’anneau, je m’arcboute sur la table en sentant sa langue sur mon téton durci. Je ne comprends pas pourquoi mais le piercing n’est pas du tout douloureux. Evidemment, le voyage galactique a de quoi vous laisser pantois, on va pas chipoter pour deux piercings aux tétons.

« Roark. » J’enfouis mes doigts dans ses cheveux et l’attire contre moi, je hurle pour me sentir exister, pour me rappeler ce qui se produit. Roark est à moi. C’est mon mari, mon amant, il suce mon téton. J’ai enfin trouvé un homme qui éprouve du désir pour moi. Qui apprécie ma compagnie. Qui va me consacrer du temps et me faire passer en premier. Mon partenaire.

Je suis tellement obnubilée par la bouche de Roark que je ne me concentre pas sur ses doigts, jusqu’à ce qu’il les retire. Il place l’embout rond et froid de la sonde devant ma vulve.

Il lâche mon téton, ça produit un petit « pop », je me décale sur la table afin qu’il voie ce qu’il est en train de me faire. Sa bouche sur ma poitrine m’excite. Je me fiche qu’il s’agisse d’un examen médical. J’ai juste envie que ça se termine pour sortir de là, avoir mon mec rien qu’à moi et pour baiser en paix. Waouh, j’ai hâte de passer à l’étape « baise » avec Roark, vu ce que j’ai enduré en couchant avec Curtis.

Ma féminité est exacerbée, j’écarte grand les jambes et tiens mes genoux afin de lui faciliter la tâche. « Et maintenant, je suis prête ? »

Roark enfonce lentement la sonde en guise de réponse, elle me pénètre un peu plus à chaque fois. Elle est un peu plus grosse que mon gode, c’est trop bon. Je ferme les yeux et pousse un gémissement lorsque le gode est profondément enfoncé, le drôle d’accessoire tout au bout frotte contre mon clitoris.

« T’aimes ça, Natalie ? »

J’ignore s’il me pose la question d’un point de vue médical ou s’il me parle crûment, je vais lui dire la vérité. C’est la première fois que je vois une sonde médicale aussi étrange mais je vais pas m’en plaindre. Si ça se passait comme ça chez le docteur sur Terre, les gens iraient plus souvent. « Oui. »

Il glousse, un ronronnement étrange s’empare de mon corps. Il baisse la tête sur mon téton, sa main posée sur ma cuisse est chaude comme de la lave en fusion. Je suis tellement excitée que je ne sais plus quoi faire, que penser.

Mon mari. Roark est mon mari. L’homme idéal. Apparemment, mon corps en a pleinement conscience.

L’étrange sonde se réchauffe dans mon vagin, la chaleur se répand dans mon ventre et mon anus. Je brûle littéralement, je suis trop excitée, je dois absolument bouger. J’ai besoin de sentir sa bouche sur mon clitoris, ou sa main, ou sa bite. J’en ai besoin.

« Bong sang, Roark ! » Je m’arcboute tandis qu’une secousse parcourt mon corps, de mon vagin jusqu’à mon clitoris. Comme un éclair intérieur.

« Putain c’est quoi ce truc de ouf ?, je crie.

— Jouis pour moi. Lâche-toi. Je veux te voir jouir.

— Oh ! » J’ondule des hanches, Roark pose sa grosse main sur mon pubis, non pas pour branler mon clitoris, mais pour m’immobiliser. Je me tortille, j’en peux plus.

La sonde bipe, je regarde Roark. Le désir brille dans ses yeux tandis que le ronronnement se fait plus puissant. Une secousse plus intense parcourt mon clitoris, je m’arcboute sur la table, Roark me maintient fermement. Je ne peux ni bouger, ni m’en aller. Je ne peux me soustraire à sa force, à son regard, au plaisir qui va crescendo et me fait perdre mon sang-froid.

Un autre bip plus rapide et plus aigu se fait entendre, je hurle en sentant la puissante secousse électrique déferler dans mon utérus et mon anus. Les parois de mon vagin se contractent de plus en plus. Cette déferlante se poursuit, telle un bolide lancé à toute allure sur une autoroute, en direction de mon clitoris.

Je me cambre, secousse après secousse. Roark me contemple, je me lâche et explose en mille morceaux, je viens de vivre l’orgasme le plus intense de toute ma vie.

Mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables, Roark se penche et m’embrasse. Je lui plais, ça me remplit de joie.

Dix minutes passées sur une planète extraterrestre et j’ai déjà perdu la raison. J’ai perdu le contrôle de mon corps, de mes orgasmes. Dix minutes avec mon nouveau mec. Je ferme les yeux, je le laisse me cocooner tandis que l’étrange appareil inséré dans ma chatte ralentit, je n’entends plus qu’un ronronnement imperceptible.

« T’es magnifique quand tu jouis », murmure Roark contre ma bouche, je ne me sens pas prête à l’embrasser. Pas encore. Pas en étant allongée ici pour cette expérience sexuelle scientifique démentielle. Il effleure ma bouche mais je me détourne légèrement, son baiser atterrit à la commissure de mes lèvres, et non en plein milieu. C’est l’expérience la plus torride que j’ai jamais vécue, mais après tout, c’est purement artificiel, et pas du fait de Roark.

Il m’embrasse, retire tout doucement la sonde et la regarde. « Les résultats indiquent que tu es fertile et réceptive à mon sperme. »

Réceptive ? Je serai d’autant plus réceptive quand ce sera la bite de Roark que j’aurai entre les cuisses, et pas une vulgaire sonde.

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Je contemple l’étrange paroi en retenant mon souffle. On est sous une sorte de tente. C’est bizarre que je ne m’en sois pas aperçu avant. Une odeur d’amandes, ou d’huile d’amande douce emplit l’air, il fait chaud. Pas trop chaud, mais ça n’a rien à voir avec le temps qu’il fait à Boston en plein janvier.

« Je vais te conduire dans un endroit secret, je vais te défoncer la chatte jusqu’à ce que tu hurles, que tu n’aies plus aucun doute, que tu saches qui est ton maître. »

Programme des Épouses Interstellaires Coffret

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