Читать книгу Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin - Страница 12
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ОглавлениеRoark
L’Avant-poste Deux a été créé en plein désert, à cause de l’oasis. Les voyageurs s’y rendent en raison de sa beauté dans ce désert aride. Mais également pour les vertus réparatrices de son eau et l’ombre procurée par ses deux soleils dans ce désert infini. C’est une chance que ces avant-postes soient situés non loin de l’oasis, c’est l’endroit idéal pour rester seul avec Natalie. Ma tente, bien que privative, a des parois minces, on entend tout ce qui se passe à l’intérieur. Natalie a hurlé quand elle a joui sur la sonde, je sais que tout le monde l’a entendu. C’était inévitable, il fallait achever l’examen médical. C’est la seule fois où je permettrai qu’on l’entende prendre son plaisir.
Depuis son arrivée, je me suis découvert un côté possessif insoupçonné. Je veux que ses secrets, son corps, son plaisir, m’appartiennent, à moi et à moi seul.
Les habitants de l’avant-poste ont dû croire que la doctoresse avait terminé son examen, que les cris sans retenue de Natalie étaient liés à l’accouplement, au fait que je la baise sauvagement pour la première fois. Ses hurlements de plaisir ont dû combler ceux qui doutaient de notre union. Personne n’osera dire que je n’ai pas achevé l’accouplement selon les protocoles ou les normes en vigueur. Même mes parents n’oseront pas protester.
Je veux baiser ma partenaire en secret. J’ai pas envie que tout l’avant-poste entende, de me montrer, ni que les ambassadeurs ou que les chefs de tribu regardent. Personne n’a le droit de voir ma magnifique épouse, sa vulve rose, sa peau marbrée de rouge lorsqu’elle jouit sur ma bite. Ce doit être un moment spécial. Je veux être le seul à entendre ses hurlements de plaisir lorsqu’elle jouit sur ma bite, sur mes doigts, sur ma bouche. Pour moi et pour moi seul.
Je traverse l’avant-poste en compagnie de Natalie, des gardes nous suivent, ils vont rester à l’extérieur de l’oasis pour veiller sur notre sécurité. Je suis reconnaissant envers mes parents de m’avoir laissé seul avec elle, et d’être retournés sur Xalia comme je le leur ai demandé. Je sais qu’ils voudront la rencontrer dès notre arrivée en ville, afin qu’elle apprenne son rôle de femme de Conseiller. Mais avant qu’elle fasse la connaissance de Trion, je veux apprendre à connaître Natalie, sans artifices, ni aucune duplicité.
« Où est-on ? » demande Natalie en regardant tout autour d’elle, les yeux écarquillés, tandis que je lui tiens la main et la guide sur l’étroit chemin.
J’essaie d’admirer l’épais feuillage avec ses yeux. De grandes feuilles nous entourent dans un feu d’artifice de couleurs, des plantes rouge foncé, violettes et marron qui ne poussent qu’ici surplombent nos têtes, la canopée est si dense qu’elle empêche les deux soleils de Trion d’y pénétrer. Au centre, une profonde réserve d’eau alimente la forêt humide, fait rarissime sur Trion. Sous nos pieds, le sable a cédé place à un terreau fertile et moussu. Ça fait du bien d’entendre le bruit de l’eau et des animaux après le bruit du vent qui tourbillonnait entre les tentes.
« A Mirana, une oasis. Elle a été découverte il y a des milliers d’années, les gens s’y sont toujours réfugiés en traversant le désert. Il n’y a aucun terminal de transport, les nomades marchent et trouvent refuge ici-même. Et il y a de l’eau. De quoi se nourrir.
— Ça existe aussi chez nous, explique-t-elle en touchant une grande feuille.
— Je ne suis pas très calé en botanique, il n’y a pas beaucoup d’arbres ici, mais je sais que cette feuille n’est pas toxique. » Je ne sais pas si elle voudrait en cueillir une et la manger. Elle vient de la Terre, je ne connais pas leurs habitudes en matière de botanique. Je dois la surveiller de près, voire la distraire avec des tentations plus charnelles. « La zone est protégée pour éviter d’être utilisée à mauvais escient, nous avons de profonds puits dans le sol, capables d’acheminer de la nourriture et du matériel. » Je m’arrête devant l’immense réserve d’eau et lâche sa main. « Mais aujourd’hui, nous sommes seuls.
— Seuls ? » demande-t-elle en regardant alentour.
Sa curiosité est belle à voir. Elle n’a pas peur de Trion, ni de moi, je lui en sais gré.
« Rien que toi et moi. Personne n’entrera dans Mirana jusqu’à demain, au lever des soleils.
— Les soleils ? Il n’y en a qu’un sur Terre. Elle lève la tête et regarde le ciel. Je ne les vois pas.
— Ça te ferait mal aux yeux. C’est pour ça qu’il fait si chaud, Mirana est un vrai havre de paix, il y fait plus frais. Nous avons également deux lunes. Tu les verras ce soir, il y a plein d’étoiles. Je lui tends la main. Viens, on va se baigner. »
J’étais patient et décontracté après l’examen médical. Ce n’est plus le cas. Elle est au bord de l’eau, on va pouvoir se baigner et nager ensemble, une activité en extérieur rarissime sur Trion. Tout seuls. Elle va être toute nue, rien que pour moi.
Elle s’approche de l’eau et prend ma main. La sienne est fine et petite, je crains que mon désir ne soit trop puissant pour elle. J’ai vu comme elle a joui sur le gode, j’ai comme l’impression qu’elle est plus forte que ce que j’avais imaginé et je lui en sais gré. D’ici l’aube, je l’aurai possédé à plusieurs reprises. Cette nuit, je peux pas me retenir. Je ne vais pas essayer de la dompter ; je veux qu’elle se lâche totalement. J’espère qu’elle se montrera forte physiquement et moralement. Epouser un Conseiller n’est pas chose facile, nous allons être très sollicités. De tels moments de solitude à deux sont rares.
Pas maintenant. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle est à moi et à moi seul. Personne ne nous entendra. Personne ne nous verra.
La robe glisse sur ses épaules, sur son corps et tombe sur le sol verdoyant. J’ai le souffle coupé en la voyant, sa peau resplendit sous la lumière. Je bande en voyant les maillons de sa chaîne. Mon érection devient gênante, je retire mon pantalon.
Elle écarquille les yeux en me voyant nu. Je ne sais pas à quoi ressemblent les hommes sur Terre mais les Trions sont grands, je fais une tête de plus que Natalie. Elle est claire de peau et de cheveux, j’ai la peau mate, tannée par le soleil. Mes cheveux et ma barbe sont bruns, des poils bruns recouvrent mon torse, descendent jusqu’à mon nombril, jusqu’à la toison à la base de ma verge en érection.
Je ne suis ni câlin ni très séduisant, mon corps est musclé. Mon sexe ressemble à une massue et l’espace d’un instant, je crains que Natalie ne me trouve pas à son goût. Elle rougit, ses seins pointent à vue d’œil, je relâche enfin la pression. Depuis quand l’avis des autres m’intéresse ?
Depuis que je suis en couple.
« Les hommes sont tous comme toi sur Trion ? demande-t-elle en contemplant ma verge qui palpite involontairement.
— Comme moi ?
— Grands. Hum … énormes. »
Je me regarde d’un air étonné. Je ressemble au guerrier Trion type.
« Les hommes ressemblent à quoi sur Terre ? Je demande en agitant la main en l’air.
— Laisse tomber. J’ai pas envie de savoir combien de bites t’as vues … ou— »
Je vois rouge quand j’y pense. Personne n’a le droit de toucher Natalie, excepté moi.
Elle me sourit, s’approche, pose sa main sur mon torse. « Je suis pas vierge. »
Je pousse un grognement. C’est plus fort que moi.
« Je ne peux pas changer mon passé. Mais, il faut que tu saches, » ajoute-t-elle, sa main descend le long de mon ventre, plus bas, elle m’agrippe. J’ondule des hanches. « Il ne te ressemblait absolument pas. Il avait une bite riquiqui comparé à toi, il savait même pas s’en servir. »
Elle lève la tête et me dévisage de ses yeux clairs.
A cet instant précis, je suis à sa merci. Complètement, totalement. Je pourrais partir au combat sa main sur ma queue. Si j’avais une once de jugeote, je lui aurais demandé ce qu’elle entendait par « bite riquiqui ».
« Tu sais t’en servir, n’est-ce pas ? » murmure-t-elle, en essuyant de la main la goutte de sperme qui s’écoule de mon gland.
Effectivement, on va pas s’ennuyer.
« Terrienne, tu es la tentation personnifiée. Je vais te laver, te préparer en vue de la baise sauvage que je vais t’infliger, tu ne connais pas encore les us et coutumes en vigueur sur Trion, je vais y remédier. »
Natalie
Il y a une minute à peine, j’étais devant Roark, je touchais effrontément sa verge, me voici allongée, à contempler la végétation luxuriante de l’oasis. Ses mains effleurent mes épaules, mes seins, il les prend en coupe et joue avec, effleure mes tétons et leurs petits anneaux.
J’ignore s’ils sont sensibles à cause des caresses de Roark ou des anneaux. Je m’en fiche, je me cambre sous la caresse, j’ai envie de lui. Ses mains descendent, il caresse mes flancs, mon ventre, mes hanches, l’intérieur de mes cuisses. Il ne touche pas mon sexe. Non, Roark semble prendre un malin plaisir à me torturer. Il écarte mes cuisses et s’installe au milieu, il se baisse afin que sa tête se trouve pile au niveau de mon sexe. Je prends appui sur mes coudes pour le regarder. Cheveux bruns, air sérieux, mains où il faut.
« T’es excitée, je le sens. C’est doux et acidulé à la fois. Tu dégoulines. Il est grand temps de te goûter. »
Je pousse un hurlement et agrippe ses cheveux lorsqu’il baisse la tête et glisse sa langue dans ma fente.
« Oh mon dieu. »
Je rejette la tête en arrière et ferme les yeux, je m’abandonne à sa bouche gourmande. Il titille, il tournoie, il glisse, il suce. Me lave. M’embrasse. Curtis a essayé une fois mais a vite laissé tomber, il attendait son tour, ce sale petit égoïste. Je lui ai plus jamais demandé de cuni après ça, c’était pas son truc. Mais putain, Roark me bouffe la chatte, il sait s’y prendre. Il manie sa langue et sa bouche comme un expert, pour la première fois de ma vie, je m’envole direct au septième ciel. Est-ce parce que je suis totalement épilée, à cause de sa barbe, ou les deux ? Il me doigte, tombe pile sur ma zone érogène, je jouis sur le champ.
Mon corps est parcouru de soubresauts, j’emprisonne sa tête entre mes cuisses, le forçant à y rester.
« C’est … oh putain, t’as trouvé mon point G. » Je pars en tilt lorsqu’il prolonge le plaisir en atteignant une zone éclipsant toutes les autres. Pour le moment.
Je suis en nage. Tous mes sens sont en éveil. Je sens la robe dans mon dos, ses épaules musclées contre mes cuisses, ses mains qui me bloquent, le poids de la chaîne sur mon ventre, les petits anneaux entre mes tétons.
Roark est accroupi sur ses talons, il s’essuie la bouche d’un revers de la main, sa barbe est toute luisante. Oh mon dieu, c’est à cause de moi. C’est la première fois de ma vie que je mouille autant. Son membre en saillie se dresse vers moi, je me lèche les lèvres. J’ai envie de lui. J’ai envie de le goûter, de le sentir sur ma langue.
Je me ressaisis, replie mes jambes et baisse la tête. Les mains sur les cuisses, ses poils doux et frisés sous mes mains, je m’agenouille et lèche son gros gland, il a une queue énorme. Une goutte de sperme s’écoule et dégouline le long de l’étroit orifice. Je la lèche goulument, je le goûte pour la première fois.
Il pousse un profond soupir et ondule des hanches. Je le regarde les yeux mi-clos, sa mâchoire se contracte, ses yeux brillent de désir, il serre les poings, il contracte ses abdos. Son corps est tendu, comme s’il attendait à ce que je le lèche. Il respire ou quoi ?
A cet instant précis, je me sens toute puissante. Je l’ai dompté d’un seul coup de langue … comment ça se fait ? Il grogne lorsque je titille son gland du bout de la langue. Je le sens à ses mains sur mes cuisses. Je n’attends pas, je le prends dans ma bouche, j’écarte grand les lèvres pour l’accueillir entièrement.
Waouh, il est énorme. Il ne rentrera pas en entier dans ma bouche. Seule une star du X arriverait à l’avaler, et pour une gorge profonde ? Impossible. Il a un goût salé et musqué, une odeur très masculine. Je ne résiste pas à l’envie de toucher ses couilles, leur pesanteur est la preuve de sa virilité. C’est tout pour moi, ça ? Heureusement que j’ai réussi les examens haut la main. Je pense pas pouvoir le prendre en entier.
J’y réfléchis tout en suçant sa bite, il fourre sa main dans mes cheveux, les attrape fermement et me fait reculer.
« C’est moi qui décide, femme, » dit Roark. Ses yeux sont noirs, sa mâchoire, contractée. Il me tire les cheveux, ça fait mal mais j’aime cette démonstration de force, de domination.
Il tire doucement mes cheveux et je m’allonge sur le dos. Il me regarde tout en m’écartant les jambes en grand, il se poste devant mon vagin et me pénètre d’un coup.
Je pousse un cri et me cambre sous la sensation de complétude. Il me tient d’une main et me force à le regarder, parfaitement concentré. Il me lâche, effleure mon corps, mes seins, touche les anneaux.
Il me pilonne, j’oublie qu’il tripote mes tétons. Il est énorme et je suis toute étroite. L’accès n’est pas aisé mais il m’a préparée. Ma vulve est douce et béante, mouillée de désir, il sait que je vais pouvoir l’accueillir, qu’il peut y aller franco.
Je m’agrippe à lui, je me retiens tandis qu’il se retire pour me pénétrer plus profondément, encore plus. Mes seins oscillent, la lourde chaîne tire dessus.
Il ouvre les yeux et me regarde pendant qu’il me baise.
« Ça va être du rapide, Natalie. Ta bouche chaude sur ma bite m’a fait perdre mon sang-froid. Merde. » Il est mécontent.
J’aime le voir poussé dans ses retranchements, il me donne des coups de boutoir incessants. Il transpire, le souffle court.
Il m’a déjà fait jouir, mais j’ai encore envie. Cette zone qu’il a titillée du doigt tout à l’heure aime la sensation de frottement procurée par sa bite. Je ne peux m’empêcher de me contracter sur sa bite, j’aimerais le garder en moi.
Il pousse un sifflement en sentant que je le pressure, il s’enfonce et je recommence. Encore, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.
« Je vais … Je vais jouir. Roark, j’ai jamais … c’est—
— Jouis. Vas-y, je vais pas tarder. »
J’obtempère, je jouis, je m’arcboute, je serre les genoux et les hanches. Je le pressure, les parois de mon vagin se contractent sur son sexe, je l’enduis de mon fluide, comme si ça devait jamais s’arrêter.
Il passe sa main derrière mon genou, le lève et se met en position, il me pénètre et se contracte. La douleur se lit sur son visage, il rougit, les muscles de son cou se contractent. Il laisse échapper un grognement guttural tandis que sa verge palpite, il m’inonde de sperme chaud. Il laisse son empreinte.
Il se retire et se redresse, son sexe est encore en érection, rouge foncé, tout luisant de mon fluide et de son foutre.
« Tu es—
— J’ai pas fini, » réplique-t-il, la passion se lit dans son regard, il me regarde droit dans les yeux comme si j’étais une proie sur laquelle il va bondir. Il agrippe ma hanche, me retourne à plat ventre et m’attire contre lui afin que je me retrouve à genoux.
Sa main s’abat violemment sur mes fesses, j’ai même pas le temps de dire ouf.
« Roark ! » Je pousse un cri de surprise, et non de colère.
Il sourit d’un air mauvais. « Ça, c’est parce que t’es une chaudasse. T’es trop sexy. Trop parfaite pour ma bite. Regarde-toi. »
Il pose sa main sur ma hanche afin de m’empêcher de bouger, j’avais pas l’intention de m’en aller de toute façon.
« J’aime voir ma chaîne pendre entre tes seins, la marque de ma main sur tes fesses, ta chatte gonflée et béante, mon sperme qui dégouline. »
Il me donne une autre fessée. « Je t’ai dit que c’est moi qui commande. »
Il se tourne, se met contre moi et me pénètre. Cette fois-ci, le passage est facilité par sa grosse quantité de sperme.
« Encore », dit-il d’une voix grave. Donne-toi à moi sans retenue.
Je ferme les yeux, je m’abandonne sous la caresse, je suis dilatée, comblée. « Encore, » je répète, j’ondule des hanches et m’empale sur son sexe.
Ça me vaut une autre fessée mais cette fois je me contracte et savoure la sensation de la brûlure qui se mue en chaleur.
J’en peux plus. Il est trop canon. Je glisse ma main entre mes cuisses et me branle le clito. J’en ai besoin, j’ai aucun doute sur le fait que Roark va me faire jouir, je suis avide. Il l’a dit lui-même.
« J’ai trop envie de te voir jouir. T’en peux plus, hein ? »
Il continue de me baiser, son désir ne faiblit pas et pourtant, il vient de jouir. Ses coups de boutoir se font de plus en plus vigoureux. Je suis son rythme, le troisième orgasme approche.
Maintenant.
Je branle mon clitoris, je jouis, sentir sa bite me fait jouir. Il me fait jouir.
Peut-être parce que je l’ai pressuré à fond tout à l’heure, ou parce que j’ai le cul rouge à cause de sa fessée. Toujours est-il qu’il est super excité et jouit après moi.
Il relâche ma hanche, je m’écroule sur la robe, je suis cuite. Ereintée. Je le regarde reluquer ma chatte, il insère ses doigts, recueille son sperme qui s’écoule et le remet à l’intérieur.
« A moi, répète-t-il, il tire doucement sur la chaîne. C’est agréablement douloureux. Tu portes ma chaîne. Nos odeurs ne font qu’une. Tu es enduite de mon sperme. Personne ne pourra te prendre. Tu es ma femme, Natalie. Tu es toute ma vie. Tu m’appartiens. »
Il continue de tirer dessus comme s’il attendait à quelque chose. Je hoche la tête et murmure : « Oui. » Alors seulement, il relâche la chaîne toute chaude qui retombe sur mon ventre trempé.
Il s’allonge et me prend dans ses bras. Je m’y abandonne avec joie, je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. J’aime tout chez cet homme, ses manières brutales, ses mots crus, ses caresses. Mais j’aime par-dessus tout savoir que je compte à ses yeux. Après des années à subir des parents froids qui ne s’intéressaient pas à moi, une relation en demi-teinte avec mon fiancé, me sentir adorée, aimée, désirée … c’est le paradis.
Il m’enlace et caresse mon dos. Je me sens cajolée, rassurée, je voue, à cet instant précis, une reconnaissance éternelle au Programme des Epouses Interstellaires. Ils avaient promis de me trouver le mec idéal. Blottie entre ses bras, je dois avouer que leur recrutement est une réussite. Roark m’appartient. Envolée, ma vie vide et insipide !
Je suis ici chez moi, avec Roark, avec sa baise sauvage et sa tendresse remarquable. Il est mon refuge. J’attendrai bientôt notre premier enfant. J’ai un homme qui m’aime, qui m’adore, qui baise comme un dieu, je vais avoir un bébé. Un bébé à câliner, à embrasser, à bercer.
J’ai le cœur gros, trop d’émotions, d’amour, de rêves, d’espoir.
Je souris et me love dans ses bras. « Tu es à moi, Roark. »
Il me serre fort contre lui, ses mains effleurent mes fesses et mon épaule. Je doute que les épouses Trion avouent leurs sentiments à leurs maîtres, mais c’est pourtant ce que je ressens, nous sommes liés l’un à l’autre. Je lui en ai fait part, en dépit de ses façons de faire quelque peu péremptoires. On est mariés, l’examen est terminé. Il tire sur la chaîne qui pend entre mes mamelons, il sait que j’aime ça, inutile de me le demander. Il sait que j’aime qu’il me frappe.
Il répond au bout d’un moment : « Oui, femme. Je suis à toi.
— Rien qu’à moi. »
J’ai pas traversé l’univers pour chercher le réconfort près d’un autre homme. Je serais restée sur Terre si je m’étais bien entendue avec Curtis.
« Tu es ma femme et je n’aime que toi, Natalie. Tu es à moi. »
Exactement.
Je m’endors en souriant, heureuse et comblée, ses caresses apaisent mon âme en peine. C’est le paradis. J’ai traversé toute la galaxie en quête de paradis … et voilà que je tombe amoureuse.