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IV
ОглавлениеMais finissons. Aussi bien est-ce assez comme cela sur Saint-René Taillandier et sur toute cette littérature de pièces et de morceaux qu'il nous donne. Son livre n'ajoutera rien à l'opinion qu'on a, depuis qu'on la lit dans la Revue des Deux Mondes, de cette plume de peine de Buloz. Il n'y a que la Revue qui puisse récompenser par un éloge semblable à celui qu'il fait de toute sa rédaction les services que lui rend Taillandier.
Il faut être juste, pourtant: Saint-René Taillandier n'est pas le plus mauvais écrivain du groupe littéraire dont il fait partie, de ce groupe obscur, sans couleur, sans sonorité, de peu de nerf, qui s'en va laissant sa critique sur les écrits contemporains et qu'on pourrait appeler très bien «les colimaçons de la littérature», car ils portent aussi leur maison sur le dos et ils la traînent partout comme les écrivains de la Revue des Deux Mondes, qui ne sont jamais nulle part que des écrivains de la Revue des Deux Mondes. Seulement, ce qu'ils laissent sur les littératures est moins brillant que la trace des colimaçons des jardins sur les feuilles vertes dépliées.
Et Saint-René Taillandier en est bien heureux! Sans cela on le congédierait.