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6me Récit. Quelques évêques.

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De 1033 à Pierre de la Baume, dernier évêque, quarante évêques se succédèrent sur le siège épiscopal de Genève.

Humbert de Grammont fut le premier qui entra en lutte ouverte avec le comte de Genevois; il l’obligea à reconnaître son autorité absolue.

Ardutius, son successeur, continua la lutte et dut faire appel à l’empereur d’Allemagne Barberousse, comme à son suzerain, pour se défendre contre le comte de Genevois. L’empereur lui fit défense absolue de rien tenter contre Genève.

Ce fut Ardutius qui légua à l’évêché de Genève les Terres de Sallaz ou de Viuz en Sallaz qui firent partie du territoire genevois jusqu’à l’époque de la Réformation.

Sous Guillaume de Conflans (1288), les Genevois se constituèrent en communauté. Ils prirent possession de la garde des remparts et des portes, et perçurent les impôts. L’évêque, pour rester en possession de ses droits, menaça les habitants de l’excommunication.

En 1321 et en 1324, deux épouvantables incendies détruisirent presque toute la ville; les rues étaient étroites, les maisons couvertes en chaume et les moyens de combattre l’incendie presque nuls. Le feu avait pris, dans la rue Neuve de la Rivière (plus tard appelée, au dire de la chronique, rue de la Rôtisserie, parce qu’elle fut complètement consumée) par une bise violente. Trois églises, plusieurs centaines de maisons furent brûlées; 80 personnes périrent dans les film mes. Les archives des églises et certains registres officiels furent également perdus, ce qui explique les lacunes existant dans les documents primitifs de l’histoire de Genève.

Guillaume de Marcossay (1370) comprit que Genève ne serait jamais en sûreté avec ses remparts tombant en ruines; ils dataient de Gondebaud et n’avaient presque jamais été réparés. Il prit la résolution de construire une nouvelle enceinte fortifiée et d’agrandir en même temps la surface de la ville. De cette muraille, qui se trouvait tout entière sur la rive gauche, il ne reste de nos jours que la base de la Tour Baudet, qui fait Partie de l’Hôtel de ville, du côté de la Treille. Il y a quelques années, on a démoli la Tour Maîtresse (le nom subsiste encore), qui était une des principales tours.

Petite histoire de Genève

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