Читать книгу Traité raisonné d'équitation, d'après les principes de l'école française - P.-A. Aubert - Страница 19
La tête haute et libre entre les deux épaules.
Оглавление«La tête haute, et bien libre entre les deux épaules, fait paraître avantageusement
«le cavalier, et contribue beaucoup à le faire asseoir.»
Voilà un principe que l’on doit rappeler souvent aux commençants: cherchez à sentir que les épaules fassent un point d’appui sur les hanches, et que les hanches en fassent un autre sur les fesses, pour que toutes les parties supérieures du corps viennent se réunir à l’assiette comme à leur centre commun. Pour obtenir ce résultat, on sent facilement qu’il faut d’abord bien placer la tête, comme étant la première des parties superposées. Ce principe s’abrège par ceci: Baissez souvent les épaules.
«La tête ne peut être libre et aisée dans ses mouvements que par son
«aplomb et la grande souplesse des muscles du col, dont bien des personnes
«ont les vertèbres inclinées en avant, et point sur leur base, en sorte que
«quand elles veulent lever la tête, elles roidissent et contraignent cette
«partie, et la gêne s’en manifeste jusqu’aux épaules et le long de l’épine du
«dos.»
Avec les élèves ainsi conformés, il vaut mieux leur laisser la tête un peu basse, que de vouloir la contraindre à une position à laquelle la nature s’oppose.
Le col un peu long, et les vertèbres naturellement d’aplomb sur leur base, donnent beaucoup de grâce dans tous les exercices du corps; comme on ne peut allonger cette partie quand elle est trop courte, il faut, pour dissimuler ce défaut autant que possible, baisser continuellement les épaules.