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II

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Comme Nicolas Poussin, Claude Gelée, dit le Lorrain, (1600-1682) passa presque toute sa vie à Rome; — il y mourut.

Il habitait à la Trinité-du-Mont, non loin de son maître, qui était aussi son ami.

Son œuvre consiste surtout en paysages, paysages remarquables mais, quoiqu’on ait dit, inférieurs de beaucoup à ceux de Poussin.

Claude Lorrain est le peintre du soleil.

«De même que l’aigle (Ch. Blanc) est le seul oiseau qui puisse fixer les yeux sur le soleil, Claude est le seul peintre qui ait osé regarder en face le disque rayonnant. Il est aussi de tous les paysagistes celui qui a le mieux su peindre l’air, aussi nécessaire à la vie du paysage qu’à la respiration de l’homme.»

Charles Blanc va peut-être trop loin dans ses éloges; mais ils sont en partie mérités.

Dans presque tous les tableaux de Lorrain, — et ils sont nombreux — le soleil joue son rôle; levant ou couchant il se montre à l’horizon. Jamais la lumière n’arrive du côté du spectateur.

Les arbres sont bien traités, les lointains fuient; — malheureusement les personnages, en général, gâtent tout. Nous avons vu tout à l’heure que Poussin lui-même ne les réussissait pas parfaitement. Chez Claude, ils sont plus que médiocres.

Un Port de mer au soleil couchant.

Superbe effet de lumière. A l’horizon, près de disparaître dans la mer qui scintille, éblouissante, le soleil ressemble à un immense œil flamboyant. Ses derniers rayons éclaboussent les vaisseaux à l’ancre de reflets sanglants. Un palais d’ordre dorique qui se trouve à gauche, flambe, tout doré.

Mais pourquoi y a-t-il des personnages sur le quai? Pour nous laisser notre admiration tout entière, ils auraient bien dû rester chez eux.

Vue de Campo-Vaccino, à Rome.

La fête villageoise.

David sacré roi par Samuel.

Siège de la Rochelle par Louis XIII, etc.

Histoire de la peinture en France

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