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VIII

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Laurent de La Hyre (1606-1656), surtout connu par ses eaux-fortes, a laissé quelques toiles qui ne manquent pas de mérite.

La Nativité.

Un Saint François, dont Charles Blanc a fait un éloge magnifique:

«L’effet de lumière en est bien conduit, la coloration en est solide, ferme et vraie. Il y a une singulière poésie dans cette idée d’une extase qui, se prolongeant par delà les limites de la vie, ravit encore l’âme du trépassé dans la paix et le silence du sépulcre. Laurent de La Hyre semble avoir compris cette poésie, et si son tableau est peint cette fois presque avec la solidité du Valentin, on peut dire qu’il est senti comme un Lesueur.»

La Vierge et l’Enfant Jésus.

Laban cherchant ses idoles.

Et différents paysages historiques.

Les Coypel sont nombreux: mais nous ne dirons quelques mots ici que du premier du nom, de Noël, qui, bien que très supérieur à son fils Antoine eut beaucoup moins de réputation que lui.

Noël Coypel (1628-1707) n’eut point de maître en quelque sorte. Il se forma tout seul par la contemplation des tableaux de Poussin et de Le Sueur, qu’il proclamait les plus grands peintres français. Il ne se trompait pas quant au Poussin.

Solon.

Alexandre Sévère.

Trajan.

La Réprobation de Caïn après la mort d’Abel. etc.

Noël fut surnommé Coypel le Poussin. On a voulu voir dans ses œuvres comme un reflet — reflet bien faible — du génie puissant du grand peintre.

De Charles de La Fosse (1640-1716) on peut dire qu’il fut un praticien habile et consommé, mais voilà tout.

Elève de Lebrun il ne prit — comme cela arrive souvent aux artistes médiocres — que les défauts de son maître, pour les exagérer encore. Couleur fausse, emphase théâtrale.

Enlèvement de Proserpine.

Naissance de Jésus-Christ.

Mariage de Saint-Joseph, etc.

Décorations au Luxemboug, aux Invalides, etc.

Nicolas Largillière (1656-1746) qu’on a surnommé — nous voudrions bien savoir pourquoi — le Van Dyck français, outre ses tableaux d’histoire et ses paysages, a laissé une immense quantité de portraits; on parle de quinze cents!

Tous les hommes tant soit peu remarquables de son siècle ont posé devant lui.

Portraits de Colbert, de Lebrun, de Louis XIV, etc.

Largillière s’est représenté lui-même avec sa femme et sa fille, dans une grande toile qui se trouve au Louvre.

C’est dans une sorte de jardin.

L’artiste est assis, en costume de chasse, le fusil entre les jambes. Sa femme, également assise, est vêtu d’une robe décolletée; ses cheveux sont poudrés.

Entre le père et la mère, se tient la jeune fille, debout.

Elle est charmante, cette jeune fille qui chante les yeux aux ciel, sans regarder son morceau de musique.

Peinture léchée, trop finie au mauvais sens du mot. Pourtant il y a là quelques coins qui sont d’un maître habile.

De même que Largillière, Hyacinthe Rigaud (1659-1743) est surtout un portraitiste. On l’a longtemps considéré comme un des meilleurs peintres de l’école française.

Portraits de Bossuet, de Louis XIV, de Philippe V, d’Espagne, de Lebrun, etc.

Histoire de la peinture en France

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