Читать книгу Vipassana Meditation. London, Paris, Roma, Madrid, Lisboa, Moscow - Vyacheslav Yatsenko - Страница 19
Méditation Vipassana «Paris»
16. L’attitude du méditant face aux sensations émergentes
ОглавлениеLorsque des sensations apparaissent dans le corps, le méditant peut adopter trois attitudes :
(1) les percevoir, quelles qu’elles soient, comme bien, comme bénédiction à simplement observer, patiemment: les sensations apparaissent, les sensations disparaissent, Anicca;
(2) les percevoir comme agréables;
(3) les percevoir comme désagréables.
La pratique de la méditation Vipassana montre qu’une personne non formée choisit généralement la deuxième ou la troisième option.
Lorsqu’une personne perçoit les sensations corporelles comme agréables et n’a pas été formée à la méditation Vipassana, elle souhaite généralement les revivre. Elle développe alors une attirance pour ces sensations agréables, un attachement se forme (en pali, « sankara»).
Lorsqu’une personne perçoit les sensations corporelles comme désagréables, elle cherche généralement à les éviter. Elle développe une aversion pour ces sensations et un attachement (» sankara»). « Sankara» (ou « sankhara») est un terme pali désignant les « formations» ou les « phénomènes conditionnés», principalement des tendances mentales ou des actions volontaires. Le pali est une ancienne langue indo-aryenne, langue sacrée du bouddhisme Theravada, étroitement apparentée au sanskrit.
Une personne spirituellement préparée perçoit ce qui se présente à elle – circonstances, événements, personnes – comme bien, comme bénédiction comme une grâce et applique le raisonnement «Voilà comment ça devrait être».
Les personnes ignorantes, en revanche, qualifient ces grâces comme le bien et le mal. Si une grâce procure à une personne des sensations agréables, elle la considère comme un bien, quelque chose qu’elle désire renouveler.
Mais si une grâce procure des sensations désagréables, elle la considère comme un mal, quelque chose qu’elle doit éviter à tout prix.
Le développement d’une forte attirance pour le bien, ainsi que celui d’une forte aversion pour le mal, est une manifestation d’attachements au bien et d’attachements au mal (sankaras), qui causent une souffrance mentale et un sentiment de malheur. L’apprentissage des techniques de méditation Vipassana permet à une personne de se libérer des shankaras, de se libérer de la souffrance mentale associée à ces shankaras, d’expérimenter la paix intérieure, la joie et d’atteindre un état de pacification.