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Le XIXe siècle sera le plus fertile en artistes écrivains. Toutefois, les traités élémentaires, les ouvrages théoriques, les livres philosophiques sur l’art, ne conviennent pas le plus ordinairement à la trempe d’esprit de la génération nouvelle. La critique et l’histoire obtiennent ses préférences. C’est ce double domaine qu’elle explore. Et parmi les prosateurs remarqués à une époque où les écrivains sont en si grand nombre, l’école française peut revendiquer plus d’un nom.

Disons cependant, pour être exact, que l’extension donnée à l’enseignement de l’art en ce siècle devait nécessairement inspirer plusieurs livres élémentaires. Ils demeurent l’exception.

Chez les musiciens, Berton publie un Dictionnaire des accords, un Traité d’harmonie, ainsi qu’un curieux écrit dirigé contre Rossini, sous le titre: De la musique mécanique et de la musique philosophique. Reicha met au jour son Traité de la mélodie; Choron analyse les Principes de composition des écoles d’Italie, et Perne, la Notation musicale des anciens Grecs. Catel, dans son Traité d’harmonie, s’applique à réfuter Rameau, le musicien français qui a le plus écrit sur son art. Baillot suscite une brillante école de virtuoses par son livre: l’Art du violon.

Chez les peintres, Valenciennes compose ses Éléments de perspective pratique; Jean-Paul Lucas, compatriote d’Hilaire Pader, ses Préceptes sur la manière d’apprendre à dessiner. Paillot de Montabert est l’auteur d’un volumineux Traité de la peinture.

Plus près de nous, M. Maxime Lalanne appelle l’attention sur son Traité de la Gravure à l’eau-forte. M. Eugène Guillaume, dans les conférences ouvertes par l’Union centrale, expose son Idée générale d’un enseignement élémentaire des Beaux-Arts appliqués à l’industrie, ainsi que les procédés et les ressources de la Sculpture en bronze. M. Antoine Etex professe, dans l’amphithéâtre de l’École de médecine et dans les salles de l’Association polytechnique, un cours public sur les Beaux-Arts. M. Claudius Popelin, peintre et poète, traite des vieux Arts du feu et de l’Émail des peintres, et M. Thiaucourt, peintre et sculpteur, écrit sur les faïences et les porcelaines.

Chez les architectes, Viollet-le-Duc, Adolphe Lance et M. César Daly consacrent leur savoir à de vastes encyclopédies. Hittorff tient la plume à Selinonte, à Eleusis, à Londres et à Paris. Duban fait connaître le Musée d’art et d’industrie de Lyon: Duc se fait, en 1875, le défenseur autorisé de la Manufacture nationale de Sèvres.

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