Читать книгу La Panhypocrisiade, ou le spectacle infernal du seizième siècle - Népomucène-Louis Lemercier - Страница 24
LE DUC D'ALENÇON, MONTMORENCI, ET LES HEURES.
ОглавлениеMONTMORENCI.
Oh! quel bruit sourd ... des airs entendez-vous le son?
Votre frère combat, noble duc d'Alençon!
D'ALENÇON.
Oui, des Vents empressés je reçois le message.
Le roi cueillera-t-il des lauriers sans partage?
Courons de Charles-Quint punir les vils agents;
Passons leur sur le ventre, écrasons tous ses gens.
Les malheurs de Lautrec au sein de l'Italie
De leur superbe audace exaltaient la folie:
Maintenant nos soldats ont de fermes appuis;
Mon frère est dans l'armée, et moi-même j'y suis.
MONTMORENCI.
Commandez, monseigneur: les voilà tous en selle.
LES HEURES.
Nous t'amenons, ô Mort, une troupe nouvelle:
Esclaves du destin, ministres de sa loi,
Pourquoi nous soumet-il à ce funeste emploi?
Ah? qu'il nous plairait mieux, riantes, fortunées,
De guider pas à pas d'agréables journées,
De rouler mollement un cercle de plaisirs
Qui des heureux humains charmât tous les loisirs,
Jusqu'au temps où l'ennui de leur vieillesse éteinte
Verrait de jours sans pleurs le doux terme sans crainte!