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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LE SYSTÈME MONÉTAIRE USITÉ EN FRANCE AVANT LE XIXe SIÈCLE, SUR LA VALEUR INTRINSÈQUE DE LA LIVRE, SA VALEUR RELATIVE ET LE POUVOIR DE L’ARGENT.

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Dans le mémoire qu’il présenta à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres au mois d’octobre 1856, sur les variations de «la Valeur Intrinsèque de la Livre», de l’époque de saint Louis jusqu’à la Révolution, Natalis de Wailly prétend que pour lire avec fruit l’histoire de chaque siècle, il est indispensable de savoir ce qu’étaient, sous l’ancien régime, «la Livre, le Sol et le Denier», en un mot de connaître le système monétaire autrefois en usage. C’est là, ajoute-t-il, ce qui l’a engagé à entreprendre son travail.

Natalis de Wailly est dans le vrai car, pour juger les événements, il faut pouvoir se rendre compte de leur exacte portée. Il serait facile d’en fournir de nombreuses preuves.

L’histoire nous apprend, par exemple, que saint Louis, tombé aux mains des Musulmans, dut leur verser huit cent mille «Bezants d’or» pour recouvrer sa liberté ; que le roi Jean, prisonnier des Anglais, leur paya une rançon de trois millions d’ «Ecus d’or»

Ainsi présentés, les faits n’offrent pas grand intérêt, parce que nous n’avons aucune idée de ce que pouvaient bien être huit cent mille «Bezants d’or» ou trois millions d’ «Ecus» du temps du roi Jean.

Si nous savons au contraire que ces huit cent mille bezants d’or, qui étaient une monnaie d’Orient, valaient quatre cent mille livres de France et que ces quatre cent mille livres du temps de saint Louis représentaient, au pair (valeur intrinsèque) neuf millions de notre monnaie; que les trois millions d’écus d’or du roi Jean équivalaient à plus de quarante millions, l’intérêt s’éveille et l’on commence à se rendre compte des sacrifices que ces monarques furent contraints de s’imposer, à eux et à leurs sujets, comme prix de leur libération.

Voilà une première satisfaction, mais ce qui serait beaucoup plus intéressant encore, ce serait de pouvoir transporter ces faits complètement à notre époque; ce qui serait possible si nous connaissions le Pouvoir d’Achat de la Livre au temps de Saint Louis et du roi Jean. Nous apprendrions probablement ainsi que la rançon du roi Jean équivalait à six ou sept cents millions de notre monnaie et ainsi s’expliquerait le fait que le débiteur, dans l’impossibilité d’acquitter à l’époque, une pareille dette, dût se résigner à mourir en captivité .

Ce sont des considérations de cette nature qui m’ont amené à faire ces recherches sur «Le Pouvoir d’Achat de la livre Tournois en Poitou», recherches qui vont servir d’introduction à une étude sur l’ensemble de la Vie Economique en Poitou au XVIe siècle dont ce volume contient la première partie.

En traitant du Pouvoir d’Achat de la Livre Tournois dans le cours du XVIIe siècle, je n’gnore pas que j’aborde une question complexe et très controversée, mais les matériaux que je possède pour faire ce travail me permettront, je l’espère, de le mener à bien. Depuis quinze ans, en effet, j’ai pu dépouiller aux Archives Départementales de la Vienne un nombre considérable de pièces appartenant, les unes aux fonds des Archives proprement dites, les autres aux collections de manuscrits formées par les deux sociétés, des Antiquaires de l’Ouest et des Archives historiques du Poitou, mais je me suis adressé surtout à la catégorie de documents qui m’apparaissent comme les plus précieux pour cette recherche, véritable mine de renseignements pris sur le vif, je veux parler des Minutes de Notaire. J’ai relevé par exemple plus de quatre cents baux ruraux entre 1515 et 1620, et c’est de plus de quatre mille pages de notes se rapportant à la vie économique sous tous ses aspects, que j’extrais les éléments de cette étude. J’ajouterai, néanmoins, que je n’ai nullement la prétention d’arriver à fixer ce Pouvoir d’Achat de la livre, d’une façon rigoureusement exacte (ce que je considère du reste comme impossible) mais simplement de le faire entrevoir suffisamment pour permettre de pénétrer dans la vie intime de nos pères et pour nous mettre à même de juger ainsi la situation économique à l’époque.

En commençant, et pour ceux de mes lecteurs qui ne seraient pas familiarisés avec cette question des monnaies, je crois utile de dire un mot de la livre, de sa valeur intrinsèque, de sa valeur relative ou pouvoir d’achat, et du pouvoir de l’argent.

On sait que la Livre était l’unité monétaire sous l’Ancien Régime, comme le Franc l’est dans le système actuellement en usage. Ainsi que le franc, elle se partageait en vingt sous: mais chacun de ces sous, au lieu de se diviser, comme maintenant, en cinq parties que nous nommons «centimes», se partageait en douze portions que l’on appelait deniers.

J’ajouterai que la Livre n’était pas une monnaie réelle et tangible, une monnaie métallique, comme l’est de nos jours le franc, car ce n’est qu’accidentellement qu’il circula, de loin en loin dans le cours de notre histoire, quelques rares pièces de monnaie valant exactement cette somme. La livre, unité monétaire, n’était qu’une monnaie imaginaire, une monnaie de «compte», comme l’est par exemple encore la Piastre en Chine et dans tous l’Extrême-Orient. Elle servait à fixer la valeur et le cours des monnaies métalliques; elle était utilisée dans les contrats pour déterminer le montant des transactions, la valeur des objets; et le paiement de cette valeur s’effectuait ensuite au moyen de diverses monnaies métalliques: écus, royaux, agnels, louis d’or, etc...

La valeur de cette Livre, au moyen de laquelle le prix des choses est toujours énoncé dans les longues annales qui composent l’Histoire de France, a beaucoup varié, et surtout beaucoup diminué, depuis Charlemagne jusqu’à la Révolution.

A l’époque de Charlemagne, les 240 pièces de monnaie qui représentaient la Livre, et que l’on nommait Deniers, ainsi que nous venons de le voir, contenaient ensemble 367 grammes 127 milligrammes d’argent fin.

Si nous évaluons ces 240 deniers en nous basant sur notre «franc», qui contient, lui, 5 grammes d’argent aux neuf millièmes de fin, c’est-à-dire additionné d’un dixième d’alliage, nous trouvons qu’ils valaient exactement 78 fr. 27 centimes.

Ces 78 fr. 27 cent. représentent ainsi la «valeur intrinsèque» de la «livre», unité monétaire à l’époque de Charlemagne, par rapport au «franc», unité monétaire de notre époque.

De sorte que l’on peut dire que la «Valeur intrinsèque» de la Livre», ce que les financiers appellent le Pair, n’est autre chose que «la valeur, appréciée en francs de nos jours, du poids du métal, or ou argent, que cette livre contient».

A la fin du XVIIIe siècle, la valeur intrinsèque de cette même «Livre», au moyen de laquelle on continuait toujours à énoncer en France le prix de toutes choses, n’était plus que de 0 fr. 99 cent., par cette raison que, de 367 grammes, 127 milligrammes d’argent, qu’elle contenait au temps de Charlemagne, elle était progressivement arrivée à en contenir moins de 5 grammes à l’époque de la Révolution.

On aperçoit là tout en même temps le chiffre et la cause de cet effondrement de la valeur intrinsèque de la livre, dans le cours des siècles.

Pour obtenir cette valeur intrinsèque de la livre nous venons de baser nos calculs uniquement sur la monnaie d’argent, et il nous eût été difficile de faire autrement à l’époque de Charlemagne, car, sous son règne, plusieurs capitulaires interdisaient officiellement le cours de la monnaie d’or, sous les peines les plus sévères; mais au XVIe siècle, époque que nous nous proposons d’étudier, les payements s’effectuaient indifféremment soit en monnaies d’or, soit en monnaies d’argent, de sorte qu’il nous faudra tabler dans nos calculs sur une valeur intrinsèque déduite des cours combinés de la monnaie d’or et de la monnaie d’argent, valeur que nous trouverons du reste dans les tables de de Wailly dont nous parlons plus haut.

Dans notre système monétaire actuel, basé, comme l’on sait, sur l’étalon d’or et l’étalon d’argent, le rapport entre l’or et l’argent dans les monnaies a été soigneusement fixé en 1803, de 1 à 15 1/2, c’est-à-dire qu’il fallait à l’époque 15 kilogr. 1/2 d’argent pour payer 1 kilogr. d’or. Cette proportion entre les deux métaux se maintint assez exacte pendant plus de 40 ans. Elle disparut alors, pour des causes qu’il serait trop long d’énumérer ici: mais pendant ces quarante années, on eût pu, pour obtenir la valeur intrinsèque du «Franc», tabler indifféremment sur les deux espèces de monnaies. Il n’en fut pas toujours de même dans le cours de, notre histoire, notamment au XVIe siècle, où les monnaies étaient fort mal réglées. C’est pourquoi nous utiliserons, pour notre travail, les tables de de Wailly fournissant la valeur intrinsèque de la Livre déduite des cours combinés des monnaies d’or et d’argent comme nous venons de le dire.

Nous connaissons maintenant «la valeur intrinsèque de la livre» que nous avons ainsi définie: «La valeur, appréciée en francs de nos jours, du poids du métal, or ou argent, que contient cette livre.»

Mais en appliquant cette «Valeur Intrinsèque» aux prix des denrées dans les siècles passés, on s’aperçoit bien vite qu’elle ne suffit pas pour les porter aux prix que ces mêmes denrées valent de nos jours, et que la livre avait une autre valeur, une. valeur plus grande, en un mot une Valeur relative, celle que nous cherchons, et que les financiers appellent Pouvoir d’Achat.

Ainsi, pour nous en tenir au temps de Charlemagne, époque à laquelle nous avons fixé la Valeur intrinsèque de la livre à 78 fr. 27 c., le cartulaire de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris, si savamment étudié par Guérard, nous apprend qu’à l’époque carolingienne une paire de bœufs de forte taille valait communément 1 livre, soit 20 sous. Si nous appliquons à ce prix la Valeur Intrinsèque que nous venons de fixer pour cette époque, cette paire de bœufs vaudra 78 fr. 27 c., et ce chiffre est loin de nous donner satisfaction, attendu que de nos jours, (et j’entends par là avant la guerre) une paire de bœufs semblable vaudrait toujours 1.000 francs. Il nous faut donc, pour arriver à un résultat, faire intervenir un nouveau facteur et ce nouveau facteur c’est «Le Pouvoir de l’Argent» qui nous fournira ensuite le Pouvoir d’Achat de la Livre, ou valeur relative, ce’st-à-dire sa valeur réelle et complète au temps de Charlemagne par rapport au franc de notre époque.

Ce pouvoir d’achat pour le trouver, il m’eût suffi à la rigueur de prendre le prix des denrées au XVIe siècle, puis le prix de ces mêmes denrées à notre époque et de chercher le multiplicateur à appliquer pour transformer les prix du XVIe siècle en prix actuels (je parle touours des prix davant-guerre), ce multiplicateur devant représenter le pouvoir d’achat cherchée; mais j’ai cru plus rationnel et surtout plus complet, de multiplier tout d’abord le prix des denrées par la valeur intrinsèque de la livre à la même époque, ainsi que nous venons de le faire pour la paire de bœufs du temps de Charlemagne, et de chercher ensuite le coefficient à employer pour porter le produit ainsi obtenu au prix que valent de nos jours ces mêmes denrées, ce coefficient n’étant autre chose que le Pouvoir de l’argent .

Mais un exemple fera mieux saisir en quelques mots, le mécanisme de l’opération qu’une longue dissertation.

De nos jours le Franc, unité monétaire du système, comme nous l’avons déjà vu, se compose de 5 grammes d’argent au 9/10 de fin. Au début du règne de François Ier, en l’année 1515, la livre contenait exactement cinq fois plus d’argent que le franc de notre époque. En 1515 une livre valait donc cinq francs: c’était là sa valeur intrinsèque.

Vers cette même année 1515, en Poitou, une paire de très bons bœufs de travail se vendait communément 20 livres . L’acquéreur de cette paire de bœufs, en la payant, versait donc à son vendeur la valeur de 100 francs de notre monnaie, puisque chacune des livres qu’il lui donnait valait 5 francs: et le vendeur se déclarait «content et bien payé », pour me servir de la formule de l’époque.

Le paysan qui, de nos jours, vendrait une paire de bons bœufs de travail, semblable à celle de 1515, qu’il estimerait 1000 fr., et auquel on ne verserait qu’une somme de 100 fr., ne s’estimerait pas, lui, content et bien payé, et cependant il aurait reçu exactement la même somme d’argent, la même quantité de métal précieux que le vendeur de 1515, et cela pour payer une marchandise, également identique. C’est donc que cet argent, ce métal précieux, a perdu depuis lors de son Pouvoir, de sa Puissance d’Achat, puisque, avec le même poids nous ne pouvons plus obtenir la même marchandise, et c’est ce Pouvoir, lorsque nous l’aurons évalué, qui nous permettra de transformer la Valeur Intrinsèque, dans l’occurrence les 100 fr., en 1.000 fr., prix auquel le paysan de nos jours évalue sa paire de bœufs.

Dans l’exemple que je viens de citer, le Pouvoir de l’Argent sera facile à trouver, il ne faudra pas de longs calculs pour découvrir qu’en multipliant les 100 fr., par le chiffre 10, nous obtiendrons les 1000 fr., que réclame notre paysan. L’argent avait donc, en 1515, un pouvoir dix fois supérieur à celui qu’il possède de nos jours et, de même que nous avons obtenu la valeur exacte de la paire de bœufs en multipliant la valeur intrinsèque des pièces de monnaie qui ont servi à la payer, en un mot les 100 frs., par le chiffre 10, de même nous obtiendrons pour cette même époque, Le Pouvoir d’Achat de la Livre en multipliant sa Valeur Intrinsèque, soit Cinq francs, par le même chiffre 10, et cette opération nous fournira 50 francs qui représenteront ce Pouvoir d’Achat pour l’année 1515, si nous tablons uniquement sur le prix des bestiaux.

Nous justifions ainsi ce que nous disions plus haut, que nous trouverons à chaque époque Le Pouvoir d’Achat de la Livre, en multipliant sa Valeur Intrinsèque, que nous prendrons dans les Tables de de Wailly, par Le Pouvoir de l’Argent, que nous dégagerons de la multitude des prix de denrées de toute sorte que nous avons pu recueillir.

En tablant sur le prix d’une paire de bœufs en l’année 1515, nous avons fixé à 50 francs le pouvoir d’achat de la livre dans les premières années du règne de François Ier et, en opérant sur le prix des bestiaux, ce chiffre est absolument exact, ce n’est pas douteux; mais en prenant pour base de nos calculs, pour cette même année 1515, le froment, qui est également une denrée de première nécessité, il se trouvera que nous arriverons à un résultat très différent.

Le froment valait au marché de Poitiers, en l’année 1515, 1 sol et 10 deniers le boisseau; ce qui porte assez exactement le prix du double décalitre à 2 sols et 7 deniers (0 fr. 13 de notre monnaie), parce que le boisseau de Poitiers avait une capacité moindre que notre double décalitre .

En multipliant ces 0 fr. 13 par la valeur intrinsèque de la livre à cette époque, c’est-à-dire par 5, on obtient 0 fr. 65, et, pour porter ces 0 fr. 65 à 4 fr., prix auquel on évaluait, année moyenne, le prix du double décalitre de froment à Poitiers avant la guerre, il nous suffit du multiplicateur 6,5. Le pouvoir de l’argent se trouvant ainsi réduit de 10 à 6.5, le Pouvoir d’Achat de la Livre ne sera plus que de 5 X 6.5 = 32 fr. 50, tandis que nous le trouvions à 50 fr. en le déduisant du prix des bestiaux. Cela prouve qu’en l’année 1515 le froment était, relativement, beaucoup plus cher que les bestiaux, car il est facile de comprendre que le pouvoir d’achat de la livre est d’autant plus faible que le prix des denrées est plus élevé et qu’il se rapproche davantage ainsi des prix de notre époque.

Supposons, par exemple, que la paire de bœufs de l’année 1515, dont nous parlons ci-dessus, eût été vendue 40 1. au lieu de 20 1., dans cette hypothèse, le poids de métal argent que l’acquéreur avait à verser au vendeur se trouvait doublé, sa valeur passait de 100 fr. à 200 fr. et le multiplicateur 5 nous suffit dès lors pour porter ces 200 fr. à 1.000 fr., somme que nous avons admise comme valeur actuelle de la paire de bœufs. Par cette même raison, pour obtenir le Pouvoir d’Achat de la Livre en cette année 1515, nous devons (toujours dans notre hypothèse), multiplier sa valeur intrinsèque, soit 5 fr. par ce même chiffre 5 et non plus par 10, et l’opération nous fournira 25 fr. au lieu des 50 fr. que nous trouvions tout à l’heure. Le prix des bœufs ayant doublé, le pouvoir d’achat de la livre a diminué de moitié.

C’est justement ce qui va se présenter dans tout le cours du XVIe siècle, où nous verrons le pouvoir d’achat de la livre diminuer progressivement, au fut et à mesure que le prix des denrées augmentera.

Je m’excuse d’être entré dans de si longs et si minutieux détails sur la Livre, sa Valeur Intrinsèque, son Pouvoir d’Achat et le Pouvoir de l’Argent, détails qui paraîtront, sans doute, enfantins à ceux qui possèdent ces notions, mais qu’apprécieront peut-être différemment ceux qui ne sont pas familiarisés avec ces questions, si je suis parvenu toutefois à m’expliquer clairement sur ces différents points.

Cette comparaison entre les bestiaux et le froment, en tant que facteurs pour aider à trouver le pouvoir d’achat de la livre, nous a démontré que pour le fixer exactement, il était indispensable de le déduire du plus grand nombre d’objets et de denrées possible, de tenir compte en un mot de toutes indications utiles aux différentes époques pour en tirer des moyennes.

C’est ce que nous avons fait.

Nous avons formé huit séries et composé huit tableaux, comprenant les différentes denrées et les choses les plus indipensables pour l’existence. Nous savons bien que notre travail est loin d’être complet, mais nous avons déjà dit que, tout en donnant les indications suffisantes pour permettre de lire utilement et sans fatigue, l’Etude sur la Vie Economique au XVIe siècle qui va suivre, nous n’avons nullement la prétention de fournir ici des précisions absolues et complètes sur le Pouvoir d’Achat de la livre tournois à cette époque.

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