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CHAPITRE VII

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L’instant où le changement a primitivement lieu, est indivisible ; démonstration que cet instant ne peut pas être divisible.

Nécessairement, l’instant primitif où a changé ce qui a changé doit être indivisible, J’entends par primitif ce qui n’a pas cette qualité, parce qu’il y aurait en lui quelqu’autre partie qui serait primitive.

Supposons, par exemple, AC divisible, et qu’il soit divisé en B. S’il a changé en AB, ou ensuite en BC, c’est que le changement n’a pas eu lieu dans le primitif AC. Si le changement a lieu dans l’un et l’autre, AB et BC, puisqu’il il y a nécessité que le corps ait changé ou qu’il change dans l’un et l’autre, il change dans le tout ; mais on a supposé qu’il avait changé dans AC. Même raisonnement, si l’on suppose qu’il change dans l’un, et qu’il a changé dans l’autre ; car alors il y a quelque chose d’antérieur au primitif. Par conséquent, cet instant primitif soit l’objet a changé, n’est pas divisible.

D’ailleurs, il n’est pas moins évident que ce qui a péri on est né, a péri aussi ou est né dans un instant indivisible.

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