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Indices de la bonne cuisson de la chaux

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«La chaux vive, de quelque nature qu’elle soit, pour être cuite au degré convenable, doit fuser promptement et complètement dans l’eau. Si elle est trop calcinée, elle reste quelquefois un jour ou deux dans l’eau sans avoir subi une extinction complète. Pour être de bonne qualité, les chaux ne doivent contenir aucune matière étrangère, ni aucun biscuit ou durillon de quelque nature que ce soit.

«Les bonnes chaux hydrauliques bien cuites se reconnaissent facilement à leur légèreté, à leur consistance crayeuse, et à l’effervescence qu’elles font avec l’eau, lorsqu’elles n’ont pas encore été éventées. Quand, au contraire, elles sont lourdes, compactes, vitrifiées légèrement sur les arêtes des morceaux, et longtemps inactives après l’immersion, c’est que le terme de la bonne cuisson a été dépassé. Si elles fusent superficiellement, en laissant un noyau, c’est que la cuisson est incomplète.

«Les pierres à chaux perdent dans leur calcination parfaite environ 0,45 de leur poids primitif, par l’effet de l’évaporation de toute l’eau et de l’acide carbonique qu’elles contiennent. La diminution est moins grande en volume qu’en poids; quoique très variable selon les diverses espèces de pierres, on l’évalue assez généralement à 0,1 ou à 0,2 du volume primitif. On conçoit que cette évaluation ne peut être qu’approximative, car la pierre calcaire se réduisant en fragments plus minimes à la calcination, la même mesure en contiendra une quantité moindre après cette opération qu’avant, attendu que plus on divise la chaux, plus le volume d’une masse est considérable ().»

L'architecture et la construction pratique

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