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PRÉFACE.

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Table des matières

On a entrepris d’introduire auprès du Saint-Siège la cause de M. Olier, à l’effet d’obtenir un jour la béatification de ce vénéré père et fondateur de la Compagnie de Saint-Sulpice.

Des informations préalables ont été faites à Paris, sous l’autorité de l’ordinaire du diocèse, M. Darboy, et envoyées à Rome, avec une copie, reconnue intègre, des manuscrits du serviteur de Dieu, sous le sceau de l’archevêque.

Cette cause, qui intéresse tout particulièrement la Compagnie de Saint-Sulpice et le clergé de France, est demeurée suspendue à la suite des difficultés qu’a fait naître un livre de M. Faillon, imprimé à Rome avec la permission du maître du sacré Palais, en 1866, sous le titre de Vie intérieure de la très sainte Vierge, ouvrage recueilli des écrits de M. Olier, 2 vol. in-8°.

Trois examinateurs, désignés par le maître du sacré Palais, le frère H. Gigli, tous les trois consulteurs ou membres de la S. Congrégation de l’Index, le P. Pierre Semenenko, M. Bailliès, ancien évêque de Luçon, le cardinal Clément Villecourt, ancien évêque de la Rochelle, avaient approuvé le livre avec de grands éloges. L’ouvrage fut néanmoins déféré à l’Index, par un théologien qui crut y trouver des propositions répréhensibles; la Congrégation le fit examiner avec soin. Si nous sommes bien informé, le plus grand nombre des consulteurs ont émis un vote favorable et quelques-uns, qui s’étaient montrés enclins à Je condamner, ont changé d’avis, entre autres le P. Perrone, théologien de la Compagnie de Jésus. Toutefois, comme il y avait dans le livre des idées et des expressions que bien des lecteurs auraient pu interpréter dans un sens contraire à la vraie doctrine, pour prévenir ce danger, la S. Congrégation, tout en s’abstenant de le condamner, a jugé, dans sa sagesse, que si l’on devait reproduire le fond de cette œuvre, on ne le ferait qu’avec des corrections, qu’une commission serait chargée de nous communiquer. Nous nous sommes conformé à ces intentions, désireux de témoigner, en cette circonstance comme en toute autre, notre religieuse et filiale soumission à tous les avis qui nous sont donnés, au nom du Saint-Père. Le livre a donc été publié, avec les retranchements convenables, sous le même titre, avec une approbation du vénéré cardinal Guibert, archevêque de Paris, qui déclare l’avoir lu «avec grande édification». Il ajoute: «Il est facile de reconnaître

«dans ce livre la doctrine substantielle et abon-

«dante que l’on trouve, en général, dans les au-

«teurs ascétiques du dix-septième siècle. Persuadé

«que ce livre est très propre à augmenter dans

«les âmes la dévotion envers la sainte Vierge, et à

«les porter à l’imitation de ses vertus, nous lui

«donnons notre approbation et nous en recom-

«mandons la lecture.»

Quoique la Vie intérieure de la sainte Vierge ne fût pas un livre de M. Olier, mais le travail personnel de M. Faillon, qui l’avait composé avec les textes réunis tirés de divers manuscrits, avec des commentaires et des dissertations d’après un système qu’il avait conçu, et qui, contre son intention, pouvaient ne pas rendre exactement la pensée de M. Olier: comme le fond principal était recueilli des écrits de notre pieux fondateur, il a été réglé que l’on ferait un examen de ces écrits, imprimés ou manuscrits, avant que la S. Congrégation fût autorisée à poursuivre la cause du serviteur de Dieu. Des occupations nombreuses et de chaque jour, nous avaient empêché jusqu’ici d’étudier à fond ces écrits, pour nous rendre compte de la valeur des difficultés que l’on pourrait faire.

C’est ce travail que nous sommes maintenant en mesure de soumettre aux examinateurs. Que la sainte Vierge nous aide à expliquer, avec exactitude, les pensées de l’un de ses plus fidèles serviteurs, de ses enfants les plus dévoués!

Nous n’avons pas à traiter ici des vertus du serviteur de Dieu; nous nous bornons à l’examen de ses doctrines. Nous conseillerons cependant à ceux qui veulent les bien connaître, de lire attentivement sa vie; il y a une telle harmonie entre ses sentiments et ses principes, entre son enseignement et sa conduite, que l’une éclaire l’autre et en donne la véritable explication.

Il nous semblé utile de présenter d’abord quelques observations préliminaires, et de donner la liste des écrits, soit imprimés, soit manuscrits qu’a laissés notre fondateur.

On a fait deux copies des manuscrits de M. Olier, que l’on a collationnées, avec beaucoup de soin, avec les autographes. L’une de ces copies est conservée à la Procure de Rome. L’autre est à la Solitude. Nous avons suivi celle-ci, pour indiquer les tomes et la pagination des textes que nous citons, parce qu’elle était à notre disposition.

Doctrine de M. Olier

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