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Description du second type d’édifices figurés dans les bas-reliefs égyptiens. L’édicule ouvert.

Dès la IVe dynastie (4235-3950), les bas-reliefs et les peintures montrent des édicules, sortes de petits temples, d’un système de construction tout différent. Autant, dans le premier, les éléments sont rapprochés et l’édifice fermé, autant dans celui-ci les éléments sont séparés et l’édifice ouvert. Ces petits monuments se composent, en général, de deux supports minces et coniques, sortes d’aiguilles, toujours pourvues de chapiteaux, de socles, et reliées au sommet par des éléments horizontaux d’une faible hauteur (F. III et V) .



Suivant les époques, ces représentations accusent des différences que nous allons signaler, sans chercher toutefois à établir une classification rigoureuse.

Aux époques les plus anciennes, le fût des colonnes est limité par des lignes droites, et des rayures y indiquent parfois les pans ou les stries (F. IV) .


Le chapiteau représente des formes végétales, ordinairement un bouton de plante entouré de bractées. L’ensemble, loin d’être compacte, laisse passer la lumière à travers les interstices des feuilles et des fleurs (F. V) . A la partie inférieure, le chapiteau est attaché à la colonne par de nombreuses ligatures et un abaque mince et large termine cet assemblage invraisemblable. La colonne, ainsi constituée, supporte un entablement composé d’étroits filets horizontaux, que sépare une face ou peut-être un vide régulièrement interrompu par des lignes verticales, dans lesquelles on a cherché l’origine des triglyphes.


A des époques postérieures, quelques-unes de ces formes subissent des changements assez notables. Les colonnes sont accouplées (F. VI), puis réunies en faisceau (F. VII). Les proportions s’écourtent et le fût, arrondi à la partie inférieure, repose sur un dé hémisphérique (F. VIII) .


Plus tard encore, le chapiteau s’épanouit et se développe en éventail; alors les formes végétales se multiplient, s’allient à des ornements géométriques, et se superposent dans des dispositions mouvementées et fantaisistes (F. IX).

Dans ces colonnes, relativement trapues, l’abaque devient parfois cubique. Les proportions de l’entablement s’accroissent, et les lignes verticales qui rappellent les triglyphes, également espacées et de couleurs différentes; s’étendent sur toute la longueur de l’entablement (F.X).




Histoire critique des origines et de la formation des ordres grecs

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