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ACTES PRÉPARATOIRES A LA FÉCONDATION

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Table des matières

Les actes préparatoires à la fécondation comprennent la manifestation des chaleurs et l’érection. Mais comme ils sont sous la dépendance directe de la puberté, nous allons relater les diverses modifications de l’appareil sexuel qui résultent de cet état physiologique.

La puberté pourrait être définie l’ensemble des modifications de l’organisme attaché à la maturité sexuelle. Le phénomène essentiel consiste dans l’achèvement de l’appareil génital qui devient apte à remplir toutes les fonctions. Chez l’étalon, les testicules deviennent plus volumineux; le sperme est sécrété en abondance et les spermatozoïdes y apparaissent.

Chez les juments, les mamelles prennent du développement et les ovaires se confient; ils s’y développent les vésicules de Graaf; la ponte périodique commence à s’effectuer avec les caractères qu’elle conserve pendant le reste de la vie.

La physiologie de l’ovaire montre que chez les reproductrices, les ovules sont émis à des périodes déterminées en rapport avec la surexcitation périodique des organes génitaux.

A l’époque des chaleurs, il s’établit chez la jument, une véritable congestion vers les ovaires qui provoque la formation et la mise en liberté des ovules. L’aptitude procréatrice des femelles est donc bornée exclusivement à la période des chaleurs dont la manifestation extérieure coïncide avec des troubles profonds d’origine congestive siégeant sur tout l’appareil génital interne: ovaire, utérus, col utérin, vagin, vulve, etc.

Les chaleurs, au point de vue physiologique, représentent donc le moment où le potentiel génésique et la puissance fécondante sont portés à leur summum. Pour ces raisons, l’éleveur doit attacher une grande importance à leur manifestation, dont nous indiquons les symptômes généraux et locaux.

Les modifications générales comportent une excitabilité toute particulière, l’œil est plus brillant, et la jument qui, en dehors de cet état, est indifférente vis-à-vis du mâle, recherche sa présence et se place spontanément devant lui pour que le coït puisse s’effectuer. Elle fait entendre parfois un hennissement particulier, son caractère se modifie, elle devient irritable, chatouilleuse et quelquefois donne du pied et de la dent.

Les modifications locales consistent en la turgescence des lèvres de la vulve, dont la muqueuse se congestionne et prend une teinte rouge, au lieu de simplement rosée comme à l’état normal. Ces lèvres, en outre, se contractent à chaque instant d’une façon spasmodique, s’entr’ouvent et laissent ainsi apparaître, à leur commissure inférieure, un clitoris en érection. Ces contractions sont souvent accompagnées, chez la jument, de l’expulsion d’un faible jet d’urine.

Intensité des chaleurs. — Chez les primipares, les chaleurs sont peu accusées et fugaces. Pour ne pas laisser passer une chaleur, il faut en contrôler la manifestation en présentant la jument à l’étalon tous les deux jours; ces contacts réitérés avec le mâle auront en outre pour effet d’en hâter l’apparition.

Périodicité des chaleurs. — Nous connaissons mal la périodicité des phénomènes d’ovulation dans l’espèce chevaline; il est possible que cela tienne a ce que chez la jument, ils sont facilement impressionnés par des causes contingentes. La plupart des poulinières ne sont en chaleur que d’avril à fin juin; certaines ne donnent des signes apparents de chaleur qu’une fois par an, d’autres deux, trois ou quatre fois, et à des intervalles irréguliers.

On observe quelquefois des chaleurs tardives en septembre, octobre et novembre, ainsi que le prouvent les dates de mise bas des juments.. Ces chaleurs tardives sont en général moins intenses mais cependant suffisantes pour déterminer la fécondation. Ce fait prouve une fois de plus qu’il n’y a aucune relation, entre l’intensité des chaleurs et les chances de fécondation; il semblerait au contraire, que celle-ci soit réalisée plus. facilement à la fin des chaleurs plutôt qu’à leur période intensive. Nous en fournirons la preuve ultérieurement.

Physiologiquenient, si la jument n’a pas été fécondée, les chaleurs réapparaissent périodiquement, et l’intervalle qui les sépare est variable avec l’individualité, l’alimentation, la température, etc.

Si au contraire, la femelle a subi un coït fécondant, les chaleurs disparaissent pour ne se manifester qu’après la parturition. Cette règle souffre des exceptions, et quelquefois les chaleurs persistent un, deux mois chez la femelle en gestation; les saillies effectuées dans ces conditions provoquent parfois l’avortement.

Peu de temps après la délivrance, les chaleurs se manifestent à nouveau, et la jument entre volontiers en rut dès le neuvième jour après la parturition; elle est facilement fécondable à ce moment, le col utérin étant encore dilaté.

Dans l’élevage du pur sang les chaleurs qui suivent la mise bas ne sont pas utilisées de façon à éviter la naissance en décembre, ce qui augmenterait l’âge du poulain d’un an et le mettrait hors d’état de prendre part aux épreuves avec poids pour l’âge.

La durée des chaleurs chez la jument est mal élucidée; d’après de nombreuses observations, elle peut osciller entre vingt-quatre, quarante-huit heures et sept à huit jours; si les faits de superfétation et d’expulsion de deux produits à dix à douze jours d’intervalle sont exacts, il conviendrait d’attribuer cette durée aux chaleurs.

Si cette durée est limitée par les lois de la nature chez la jument, il n’en est pas de même chez l’étalon qui est presque toujours prêt à saillir.

Perversion des chaleurs. — Les chaleurs dont nous avons indiqué précédemment les manifestations physiologiques et la durée peuvent être modifiées dans leur intensité, leur périodicité.

Le tableau suivant résume les anomalies de la fonction ovarienne et indique les troubles physiologiques ou pathologiques qui peuvent en résulter:


En dehors des causes qui sont du domaine de l’hygiène générale (alimentation, température, etc), les perversions des chaleurs (retard, suppression) sont liées dans bien des cas à la pathologie ovarienne (ovarite kystes, tumeurs, etc).

Au point de vue physiologique, disons que l’intégrité fonctionnelle des ovaires entraîne des chaleurs normales; aussi dans le diagnostic «stérilité ovarienne», faut-il faire une enquête sérieuse sur les troubles constatés dans les manifestations des chaleurs; si les commémoratifs sont défavorables, la stérilité par trouble d’ovulation pourra être soupçonnée.

Notre longue expérience nous permet d’affirmer qu’il y a une relation étroite entre la régularité des chaleurs (durée, intensité, périodicité) et la fécondité.

DE L’ACCOUPLEMENT

Le rapprochement des deux sexes s’effectue par la pénétration de la verge du mâle dans les voies génitales de la femelle. Cet acte n’oblige la femelle qu’à une participation à peu près passive mais il nécessite au contraire de la part de l’étalon: 1° l’érection du pénis; 2° sa pénétration dans le vagin; 3° l’émission du sperme.

Certains étalons ont l’habitude vicieuse de se désunir avant la fin complète de l’éjaculation; il en résulte une perte de sperme qui, d’après certains stud-grooms, diminuerait, dans une notable mesure, les chances de fécondité. Cet effet dépressif — à notre avis — doit être des plus minimes quand on songe qu’une seule goutte de sperme suffit à assurer la fécondation.

Dans le coït normal, le sperme éjaculé est versé au fond du vagin. Mais on a des raisons de croire — surtout quand la saillie est effectuée sur les premières chaleurs qui suivent la mise bas — qu’une partie de ce liquide est directement projetée dans l’utérus; enfin, l’éjaculation intra-utérine peut être inférée de l’exacte réciprocité morphologique des organes génitaux et de leur parfaite adaptation fonctionnelle.

L’émission du sperme et des fluides prostatiques se fait très rapidement chez l’étalon, où ces liquides ont peu de consistance et de visquosité.

La quantité de sperme qui est éjaculée pendant un seul accouplement doit être relativement considérable; mais elle n’a pas encore été apprécié rigoureusement. Le liquide que l’on peut recueillir dans un vase lorsque l’étalon se cabre sur la poulinière s’élève souvent à 50 et 100 centimètres cubes.

Lorsque l’émission spermatique est arrivée à son terme, les animaux se désunissent; le sperme coule encore goutte à goutte au moment de la séparation, et la tête du pénis est beaucoup plus large qu’avant l’intromission.

Pratique de la monte. — La saillie consiste dans l’accouplement sexuel exécuté par le mâle. Pour l’accomplir, l’étalon doit se cabrer de façon à enserrer le corps de la jument entre ses membres antérieurs. L’ensemble des mouvements nécessaires pour son exécution exige de sa part une grande dépense de force.

L’opération de la monte nécessite d’abord l’emploi d’un boute-en-train, cheval qui en s’approchant de la jument pratique le flairage et doit indiquer si elle est oui ou non apte à être fécondée.

Il y a plusieurs sortes de boute-en-train 1° le boute-en-train de pur sang ou de demi-sang et 2° le boute-en-train spécialement mutilé qui peut vivre au milieu des juments.

L’opération chirurgicale, d’origine américaine, qu’il a subie fait que le pénis dirigé en arrière, parallèlement au périnée, pend sous l’anus entre les cuisses et en arrière des testicules. On ne saurait nier son ingéniosité ; elle rend le sujet inapte à l’accouplement, bien que l’érection, voire même l’éjaculation, soient encore possibles.

Ce «mutilé » peut être laissé avec les juments et provoquer par sa présence, la manifestation des chaleurs, sans avoir à redouter des saillies intempestives.

La présentation à la barre constitue en dehors des symptômes locaux, le meilleur critérium de l’intensité des chaleurs; certaines juments indiquent très nettement, par leur attitude, qu’elles sont aptes à être fécondées en restant calmes, tranquilles au flairage, en écartant les jambes de derrière avec un mouvement accusé des lèvres de la vulve, du clitoris et même par une émission de liquide vaginal.

C’est là l’épreuve normale et le cas le plus fréquent chez les juments qui ont pouliné, et qu’on présente à la saillie dans les huit jours qui suivent la mise bas.

Les juments non en chaleur, essayent de mordre l’étalon, poussent de petits cris, et ruent sans interruption jusqu’au moment où on leur fait quitter la barre.

Certaines, particulièrement les primipares, et celles qui sont restées vides l’année précédente ou qui ont été soumises à un régime échauffant, ne présentent pas des signes de chaleur aussi accusés. Les unes, au début, restent tranquilles au moment où le boute-en-train les flaire à la tête, à l’encolure, à l’épaule et paraissent y trouver une certaine satisfaction; elles conservent même cette attitude lorsque le boute-en-train arrive dans la région postérieure et ne réagissent pas à l’excitation vulvaire provoquée par le contact de la baguette de l’étalonnier. Si l’on insiste pourtant pendant quelques minutes, brusquement, elles changent d’attitude, commencent à taper dans la barre, à hennir, en un mot à se défendre.

D’autres juments présentent des signes de pseudo-chaleurs dès la vue du boute-en-train; elles arrivent en écartant les jambes de derrière, effectuent des mouvements du clitoris, émettent des émissions brusques d’urine; puis, si l’on insiste, elles commencent à ruer et à se défendre; ces juments n’ont en réalité qu’une excitation factice et ne sont pas prêtes à être saillies.

Enfin, d’autres poulinières à peine arrivées à la barre, crient, essaient de mordre le boute-en-train, tapent d’une façon assez violente pour que certains étalonniers peu expérimentés, les fassent partir, persuadés qu’elles ne sont pas en chaleur. Mais, si l’on insiste un peu, les juments se calment, laissent l’homme les toucher à la vulve avec son bâton et finissent par avoir les mouvements caractéristiques du clitoris indiquant les véritables chaleurs. Il faut retenir que les juments suitées présentées le neuvième jour à l’étalon, se défendent parfois énergiquement à la barre; la cause est d’ordre psychique (séparation temporaire de leur poulain)..

En résumé, il convient de ne pas juger trop hâtivement les juments qui arrivent à la barre, d’après leur première attitude et c’est au stud-groom expérimenté à connaître assez le caractère de chacune d’elles pour faire une sélection judicieuse entre les chaleurs véritables et les pseudo-chaleurs.

Pour l’emplacement de la saillie, choisir un terrain uni et non glissant, dans un espace assez vaste pour que l’étalon et la jument ne se blessent pas au cas où ils se déplaceraient l’un et l’autre; un peu isolé, pour qu’ils ne soient pas dérangés par d’autres chevaux; on a vu des étalons refuser de saillir une jument s’ils en apercevaient d’autres.

Le calme devant être réalisé, on ne doit admettre que le personnel nécessaire pour tenir ou diriger les animaux, afin d’éviter autant que possible tout ce qui pourrait distraire l’étalon.

Si les juments sont difficiles, chatouilleuses, si l’on craint qu’elles blessent l’étalon, placer aux membres postérieurs des entraves d’où partent des cordes qui se croisent sous le ventre et vont se fixer à l’encolure. Les crins de la queue sont liés ou réunis en tresse.

Pour certains étalons méchants ou trop ardents, il est prudent de mettre la bride avant d’ouvrir la porte du box et. de leur couvrir les yeux avec une capote.

Au moment de la saillie, un palefrenier doit relever la queue de la jument et au besoin diriger le pénis dans la vulve pour abréger l’opération, diminuer la fatigue, et prévenir une erreur de lieu qui rendrait l’acte infructueux et peut-être fatal à la jument.

La saillie peut être considérée comme bonne lorsque l’étalon donne le petit coup de rein final indiquant l’éjaculation.

Sous le nom de fausses saillies nous désignons le coït effectué mais qui n’aboutit pas à l’éjaculation. Certains étalons — en dehors de ceux fatigués — accomplissent volontairement la saillie sans éjaculer de façon — en évitant la résolution musculaire — à renouveler l’acte deux ou trois fois.

Les sujets qui ont cette habitude vicieuse «s’amusent» selon l’expression des étalonniers.

Ce défaut d’éjaculation ne constitue pas — dans la majorité des cas — un signe d’impuissance; il est d’ordre psychique car sous l’influence de corrections sévères, les sujets ne tardent pas à perdre cette habitude qui deviendrait pour eux une cause d’usure prématurée.

Nous ne saurions trop protester contre la pratique qui consiste à livrer à l’étalon les juments nouvellement délivrées non en chaleurs peur la raison tout à fait spécieuse que les voies génitales étant ouvertes largement, la fécondation ne peut manquer de se produire. Cette erreur grossière s’est propagée,elle continue à régler la conduite de certains éleveurs et à recevoir même l’approbation des étalonniers.

Il est absolument impossible que la saillie — en l’absence du phénomène de l’ovulation liée intimement à la présence des chaleurs — soit suivie de fécondation. Cette saillie, accomplie avec violence, constitue un véritable viol, pouvant produire, en exagérant l’état inflammatoire des voies génitales, des complications graves (vaginite, métrite, etc.).

Nous basant sur des données physiologiques vérifiées par la pratique les moyens à utiliser dans les accouplements pour obtenir le maximum de fécondité, comportent:

1° l’influence de la période des chaleurs sur la fécondité et 2° le délai qui doit exister entre la première saillie et celles successives.

Non seulement la fécondation n’est possible, qu’au moment des chaleurs, mais encore les périodes de celles-ci (début, milieu, fin) exercent une action sur les chances de fécondation.

La pratique montre que le maximum de fécondité semble coïncider avec le moment où les instincts génésiques sont le moins accusés, c’est-à-dire vers la fin des chaleurs. Comment scientifiquement expliquer le fait?

Physiologiquement, en se basant sur diverses considérations d’ovogénèse, F.-A. POUCHET pense que l’émission des ovules a lieu vers la fin car elle résulte d’un travail congestif dont les chaleurs ne sont que le reflet et le signe extérieur. En outre, les nombreuses explorations digitées du col utérin que nous avons pratiquées expérimentalement pendant les diffirentes périodes des chaleurs permettent d’affirmer la dilatation progressive de son trajet; particularité qui permet, si la saillie est faite à la période finale des chaleurs, de bénéficier des avantages précieux de l’éjaculation «intra-utérine» sur la fécondité.

Fréquentes sont les régions où les éleveurs ont la funeste habitude de présenter tous les huit jours, et même plus souvent, leurs juments à l’étalon. Il n’y a pas — comme nous allons le mettre en évidence — de pratique plus vicieuse et plus néfaste tant au point de vue de la stérilité relative, que du surmenage génésique des étalons.

Les «revues» répétées sur la même chaleur, entretiennent par suite des contacts fréquents avec le mâle, des hyperchaleurs déterminant souvent l’éréthisme génital, cause fréquente de stérilité.

Vérifier et savoir utiliser les chaleurs constituent la science du stud-groom. Pour fixer les idées, nous indiquons la technique des saillies chez une jument — et le cas est fréquent — dont la fécondation n’aurait été réalisée qu’à la quatrième chaleur.


Si le résultat est négatif, faire pratiquer un examen méthodique de l’appareil sexuel; rechercher l’origine (paternelle ou maternelle) et la cause de la stérilité (obstacles mécaniques, chimiques etc), et instituer un traitement rationnel.

Des coutumes, fondées sur de purs préjugés, existent au sujet des traitements auxquels il convient de soumettre la jument saillie pour assurer sa fécondation. Toutes ne sont pas innocentes. Les unes ont pour but immédiat de s’opposer à l’expulsion du sperme déposé par le mâle dans le vagin; les autres dérivent de raisonnements plus compliqués, qu’ils ne serait d’ailleurs pas facile de démêler. Les premières constituent à pincer l’épine dorsale ou à la frotter avec un bâton pour y provoquer un mouvement de flexion; imprimant ainsi au vagin une direction oblique de haut en bas et d’arrière en avant, on pense que le sperme pénétrera plus avant vers le fond et sera ainsi moins facile à expulser. Quoi qu’il en soit, de l’interprétation, l’acte ne peut avoir aucun inconvénient, si son utilité n’est rien moins que démontrée. Il n’en est assurément pas ainsi d’autres procédés empiriques, et surtout de celui d’après lequel on jette violemment un seau d’eau fraîche sur les fesses et la croupe de la jument. Si à ce moment, la vule entr’ouverte laisse pénétrer cette eau dans l’intérieur du vagin, son contact avec le sperme tuera infailliblement les spermatozoïdes, en abaissant la température en deçà de leur tolérance. La fécondation sera ainsi rendue impossible.

Il est commun aussi de pratiquer une saignée aux juments saillies. A coup sûr, cela ne facilite ni n’entrave en rien la fécondation.

La saignée avant la saillie chez les juments nymphomanes est souvent utile; en abaissant le nervosisme du sujet, en combattant l’éréthysme du col utérin, elle favorise la fécondation.

Vérifier les chaleurs, effectuer la saillie double (matin et soir ou le jour et lendemain), éviter l’abus des saillies sur la même chaleur, observer un intervalle de trois jours, dans les saillies successives, telles sont les indications à réaliser; chez les juments qui viennent de pouliner, ajouter, d’une façon systématique, l’utilisation des premières chaleurs.

En observant cette méthode dans la pratique des saillies, les chances de fécondation — sauf les cas de stérilité dus à des lésions organiques de l’appareil sexuel des procréateurs — seront élevées; on diminuera les revues successives et nombreuses qui en surmenant l’étalon, diminuent son aptitude fécondante et abrègent la durée de sa carrière.

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