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PRÉFACE

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Table des matières

Très nombreux sont les documents que j’ai eus à ma disposition pour écrire ce volume. Dans ses Mémoires, Pontmartin a fait à l’imagination une part peut-être trop large; ils n’en sont pas moins très sincères et demeurent, pour son biographe, une source précieuse de renseignements. Les souvenirs abondent, et cette fois presque toujours très exacts, dans ses Causeries littéraires, et en particulier dans les vingt volumes des Nouveaux Samedis et dans les dix volumes des Souvenirs d’un vieux critique. Mais c’est surtout sa Correspondance qui m’a été d’un puissant secours. Outre quelles sont charmantes,—on le verra bien,—ses lettres, écrites de premier jet, toujours sous l’impression du moment, nous apprennent tout de sa vie, de son caractère, de ses sentiments. Il a écrit là, au jour le jour, ses vrais Mémoires. Aux lettres que, pendant plus de trente ans, il n’avait cessé de m’adresser et où il ne taisait rien de ses joies et de ses deuils, de ses succès et de ses mécomptes, sont venues se joindre d’autres correspondances, celles qu’il entretenait avec Joseph Autran, Victor de Laprade, Cuvillier-Fleury, Alfred Nettement, Jules Claretie. La communication m’en a été libéralement accordée par Mme et M. Jacques Normand, fille et gendre d’Autran, par MM. Victor et Paul de Laprade, par Mme Victor Tiby, fille de Cuvillier-Fleury, par Mlle Marie-Alfred Nettement, par M. Claretie. Que tous reçoivent ici l’expression de ma profonde gratitude! Mon livre, cependant, eût été incomplet si je n’avais eu l’aide, précieuse entre toutes, de M. Henri de Pontmartin, qui m’a soutenu de ses conseils et qui m’a si gracieusement ouvert le trésor de ses souvenirs. Qu’il en soit particulièrement remercié!

J’ai été l’ami d’Armand de Pontmartin: l’affection et la reconnaissance ont-elles influencé mes jugements? M’ont-elles conduit à parler de lui et de ses œuvres avec trop de faveur? Je ne le crois pas. Comme l’abbé de Féletz, qui venait de louer un de ses amis, je crois être en droit de dire: «L’amitié que j’ai pour lui n’a point enflé les éloges que je lui ai donnés; elle n’a pas dû m’empêcher de lui rendre justice: elle a fait seulement que je lui ai donné ces éloges et rendu cette justice avec plus de plaisir[1].»

Armand de Pontmartin, sa vie et ses oeuvres, 1811-1890

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