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§ III. — SAILLIES.

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Le nombre de saillies que peut donner un étalon pendant la saison de monte varie suivant son âge, sa vigueur, son état, la nature plus ou moins facilement fécondante des juments.

Au début, il faut entraîner peu à peu le jeune étalon à sa nouvelle fonction; une saillie journalière ou une tous les deux Jours est suffisante. Souvent il est éprouvé après les premiers jours de monte; il s’énerve, mange moins bien, maigrit, semble raide, courbaturé. Il ne faut pas s’inquiéter de cette fatigue, qui disparaît facilement. En général, après quatre à six semaines de monte, le jeune cheval est rompu à sa nouvelle fonction.

Dès la deuxième année de monte, l’étalon peut saillir deux fois par jour et même parfois trois fois. Un étalon ainsi entraîné sera plus vigoureux, plus prolifique et produira infiniment mieux qu’un autre plus mou, auquel on ne donnera que deux ou trois juments par semaine.

On compte qu’un étalon peut saillir quinze à vingt-cinq juments la première année, suivant son âge, et, à partir de sa deuxième année de monte, il pourra couvrir trente-cinq à quarante juments; mais il est préférable de ne pas dépasser ce dernier chiffre, surtout si, dans ce nombre, se trouvent des Juments difficiles à remplir.

Il est des étalons qui marquent des préférences pour certaines juments ou qui mettent une mauvaise volonté évidente à en saillir d’autres: alors ils semblent ne pas s’occuper de celles-ci, restent immobiles auprès d’elles après les avoir flairées, et, si on insiste, s’impatientent, grattent du pied. Les moyens sont aussi nombreux que simples pour obtenir la saillie d’un étalon qui refuse une jument: essayer de l’exciter en le tenant à distance, en le promenant autour de la jument; ou bien lui mettre des œillères, l’exciter avec une jument et lui en donner une autre au moment où il est prêt à saillir, etc. Si sa mauvaise volonté vient de la fatigue ou de l’épuisement, il suffira de le mettre au repos et de lui donner une alimentation substantielle et des excitants.


Certains étalons mordent les juments à l’encolure pendant la saillie et, par la suite, ces juments craignent l’étalon. On peut remédier à cet inconvénient en protégeant l’encolure à l’aide d’un coussin épais en cuir, ou bien en muselant l’étalon.

L’étalon ne doit pas saillir aussitôt après avoir mangé. Pendant la saillie, on évitera de faire du bruit. Enfin, après la saillie, le cheval sera reconduit dans son box et laissé seul.

Le cheval de course : élevage, hygiène, entraînement, maladies

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