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§ IV. — SOINS DIVERS.

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Ce sera toujours le même homme qui sera préposé aux soins à donner à l’étalon. Cet homme sera doux et très calme avec celui-ci; il ne devra jamais le brutaliser, mais réprimer immédiatement ses manifestations de méchanceté. Il devra toujours avoir un bâton à la main lorsqu’il l’abordera ou lorsqu’il le poursuivra, afin de prévenir ses morsures ou ses tentatives de cabrer.

Quand la saison de monte est terminée, il faut rafraîchir le Plus possible l’étalon; c’est d’ailleurs facile, car en mai le régime herbacé est facile à donner.

Les organes génitaux externes doivent être entretenus dans le plus grand état de propreté ; Il faut éviter surtout les accumulations de matières sébacées dans le fourreau.

L’étalon sera pansé chaque jour, mais il faut éviter de l’énerver par l’emploi de la brosse aux endroits sensibles. Les pieds seront l’objet de soins constants; on les curera et on les lavera chaque jour; la fourchette sera dégagée et maintenue très propre; si elle montre quelques signes de pourriture au fond de sa lacune médiane, on introduira dans celle-ci un tampon d’étoupe arrangé en tortillon et imbibé de liqueur de Villate. La ferrure sera renouvelée tous les mois; on s’assurera que le maréchal pare bien le pied d’aplomb; on appliquera des fers assez couverts, pas trop épais et courts, de façon à ce qu’ils ne dépassent pas les talons du pied. Naturellement le cheval sera ferré à froid, autant que possible par un ouvrier le ferrant seul, dans son box.

Souvent il est inutile de ferrer les pieds postérieurs, mais ils seront surveillés et parés régulièrement.

Le cheval de course : élevage, hygiène, entraînement, maladies

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