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VIII

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La partie historique, qui vient concourir, en son lieu et à sa place, à la démonstration de ces vingt-quatre propositions, se divise naturellement en deux catégories d’auteurs: ceux qui apportent leur autorité aux doctrines que l’on défend et ceux dont il s’agit tout au contraire de réfuter les systèmes.

Il se rencontre que les auteurs invoqués à l’appui de ses propres idées par M. de Margerie se trouvent particulièrement cités dans le premier volume: c’est S.Thomas, c’est Platon, c’est S. Augustin, c’est Fénelon, à qui l’auteur emprunte leurs belles théories sur l’essence des vérités éternelles.

Je remarque la discrétion avec laquelle procède M. de Margerie.

Il n’imite point ces auteurs pleins d’intempérance et de pédantisme qui ne sauraient citer un philosophe ou même le point le plus imperceptible de sa doctrine, sans rattacher par d’interminables considérations cette vue particulière à l’ensemble du système, sans éprouver le besoin d’élucider le système lui-même par une effusion de détails biographiques faite pour décourager la patience la plus intrépide. M. de Margerie ne croit nullement nécessaire de tout dire pour se donner l’air de tout savoir. Cette sobriété mérite d’être, non pas seulement louée mais imitée.

Au contraire, lorsqu’il s’agit des auteurs qu’il combat, M. de Margerie entre dans des détails plus circonstanciés. Il imite en cela les gens de bien qui ne croient jamais en avoir fait assez lorsqu’il s’agit d’un adversaire. De même les chapitres de la Théodicée consacrés à la réfutation de telle ou telle doctrine, sont écrits avec la préoccupation visible de laisser au système qu’ils combattent toute leur valeur et toute leur force: l’exposition de l’historien ne met pas moins de soin à le faire valoir que les convictions du philosophe n’apportent ensuite d’énergie à le combattre.

La Science de la Foi

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