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§. V.

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Lettre sur le maïz, en 1753.

L’article que l’on vient de lire donna lien dans le temps à une lettre qui se trouve dans le Journal économique pour le mois de septembre 1753. Cette lettre est écrite par un homme qui dit avoir passé bien des années en Amérique, et avoir cultivé du maïz plus de douze dans son habitation. Il paroît que c’étoit à la Louisiane, près de la Nouvelle-Orléans. J’extrairai de cette critique quelques passages curieux.

«Il est vrai qu’on peut faire du sucre avec le pied du maïz; mais c’est perdre le blé, parce que, pour cela, il faut le prendre avant le temps de la fleur, autrement il n’auroit plus de séve. (Page 37.)

» On le sème dans les mois de février, mars, avril, mai et jusqu’au 15 juin. (Page ibid. )

» Il n’est pas nécessaire de labourer le terrain avant que de le semer. (Page ibid.)

» On fait germer ou renfler le grain dans l’eau; et, après avoir pratiqué des trous dans la terre à 3 pieds de distance en tout sens, un ouvrier jette cinq ou six grains de maïz dans chaque, et un autre qui le suit remplit le trou en jetant la terre par-dessus. Quand le maïz a été ainsi trempé, il lève ordinairement au bout de trois jours. (Page ibid. )

» Après la dernière façon, on peut semer autour de chaque tige des féves de quarante jours, qui se soutiennent aux tiges du maïz, ou bien des féves apalaches, qui rampent comme le chiendent. D’autres y plantent des melons d’eau ou des giraumons. Ces plantes empêchent les mauvaises herbes de pousser. (Pages 37 et 38. )

» Ce blé est très-bon pour faire du pain, et les Indiens ont au moins quarante - deux façons de l’accommoder.»

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