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CHAPITRE II.

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Table des matières

De l’influence qu’ont eu les calvinistes sur la révolution.

Au AU moment où les états-généraux furent convoques, ou un administrateur mal-adroit, se jetta dans un dédale dont il ne put jamais trouver l’issue, où les esprits s’échauffèrent et se divisèrent, où l’attente de grands changemens lit entrevoir un nouvel ordre de choses, où des prétentions inouies jusqu’alors annonçoient déja l’abaissement du trône, l’humiliation du clergé; le malheur de la noblesse tous ceux qui se crurent appelés à jouer un rôle, conçurent de nouvelles espérances, tous les germes des haines particulières et domestiques se développèrent, tous les mécontens enfin montrèrent plus d’audace. Parmi ces derniers, il faut distinguer sur-tout ces hommes dont les opinions religieuses ne peuvent se concilier avec la tranquillité des états monarchiques, et tels sont les disciples de ce farouche sectaire, qui, par ses entreprises quand il vécut, et par sa doctrine lorsqu’il ne fut plus, n’a cessé de déchirer le sein de la patrie où il naquit.

Le calvinisme, dit un écrivain moderne, manifesta dès son berceau, ses principes de licence et de rebellion. Réprimé sous les règnes de François I, de Henri II, de Louis XIII, abattu sous celui de Louis XIV, il n’a jamais perdu l’espoir de se relever, et de se venger des humiliations qui ont été les châtimens de son orgueil et de son indépendance. C’étoit un ennemi secret que la France nourrissoit dans son sein, et qui a profité des nouvelles circonstances pour rouvrir toutes ses plaies.

La conduite que les calvinistes ont tenue dans tous les tems, est celle que tiennent aujourd’hui les novateurs, les principes qu’ils ont toujours professé, sont Ceux que professent aujourd’hui les factieux: la part, en un mot, que cette secte audacieuse a eue à la révolution, n’est pas douteuse; et il devient important de se livrer à un examen qui dévoile cette influence;

Sous le nom hypocrite de réforme, le calvinisme n’a cessé débranler l’autel: son premier attentat contre le trône, fut le projet d’enlever François II; il fut bientôt suivi du ravage de nos provinces, conçu dans des assemblées séditieuses» Coligny osa disputer à son souverain sa garde; il le menaça d’une adressé signée par cinquante mille gentilshommes. Les états d’Orléans dénoncèrent le calvinisme comme la cause des troubles publics: l’édit de1615proscrivit le Culte et les assemblées de cette secte; elle brava, et le législateur, et la loi. Dans une de ces assemblées, les calvinistes déclarèrent que la religion catholique devoit être anéantie dans le royaume; et, comme les réformateurs de nos jours, ils ne cessoient de prêcher la nécessité d’une réforme dans la doctrine et dans les mœurs.

En même-tems qu’ils la prêchoient, ils désoloient les campagnes, brûloient et démolissoient les églises, pilloient les vases sacrés, abolissoient le sacrifice de nos autels, enterroient tout vivans les religieux et les prêtres, portoient des mains sacrilèges sur nos mystères, soulevoient le peuple, poignardoient les gouverneurs, dispersoient les reliques des martyrs, chassoient les évêques de leurs sièges, les chanoines de leurs églises, les religieuses de leurs couvens: ils mutiloient les images, brisoient les autels, violoient même la sépulture de nos rois;

Si l’on croit que j’exagère, et que je ne cherche qu’à faire un rapprochement imaginaire, qu’on outre les fastes de l’histoire; qu’on se rappelle le carnage horrible que les calvinistes firent à Orthès, des religieux, des prêtres et de la fleur de la noblesse; qu’on interroge les mânes de cette multitude de gentilshommes qu’ils poignardèrent à Pau. Ne tentèrent-ils pas d’enlever Charles IX à Meaux? Ne donnèrent-ils pas le titre de lieutenant-général du royaume au prince de Condé? Ne jurèrent-ils pas de sacrifier leurs biens et leur vie pour forcer Charles IX et la reine à sortit de la capitale? Ne les vit-on pas, sous le règne de ce monarque infortuné, lever, au nom le leur lieu tenant-général, les deniers royaux, assiéger ou incendier nos villes les plus importantes? Ne livrèrent-ils pas le Havre-de-Grace aux anglois, à qui ils voulurent également vendre Calais? La bataille de Dreux, l’assassinat du duc de Guise, les batailles de Saint-Denis, Jarnac et Montcontour, sont des preuves éternelles de leur haine pour la monarchie; et leur amour pour le gouvernement républicain, n’est pas douteux pour ceux qui ont lu le plan de l’établissement d’une république en France, qu’ils lurent dans une assemblée où ils avoient convoqué la noblesse du Poitou, de la Saintonge et de l’Angoumois: de-là leurs efforts pour détrôner l’infortuné Charles IX.

De-là leurs attentats contre Henri III, dont ils osèrent, lorsqu’il repassa en France, piller les équipages: de combien de forfaits ne souillèrent-ils pas le règne de ce prince? Ils lui firent une guerre sanglante et opiniâtre, pillèrent, sous son règne, les caisses publiques, contraignirent les catholiques, le glaive sous la gorge, a fournir d’énormes contributions; les églises furent démolies ou incendiées: ils déclarèrent le roi de Navarre et le prince de Condé, protecteurs-nés du royaume; ils poussèrent à bout les catholiques, par leur intolérable rébellion; et ce furent leurs forfaits qui enfantèrent cette ligue, ce monstre qui couvrit la France de sang, et donna a l’univers le spectacle horrible d’un régicide.

Leur implacable antipathie pour la royauté ne fut pas éteinte par l’élévation de Henri IV sur le trône; ils n’en continuèrent pas moins leurs assemblées illicites, leurs insolentes demandes, leurs menaces séditieuses; ils n’en firent pas moins, sous les yeux même des commissaires du roi, expédier des ordres pour saisir ses deniers dans quatre provinces; ils n’en soulevèrent pas moins contre lui l’Angleterre, la Hollande et la Savoie, et la Navarre même; enfin ils parvinrent à lui arracher, pour la honte et confusion de l’état, comme dit le chancelier de Chiverny, l’édit de Nantes.

Cet édit, bien loin d’adoucir leur fanatisme contre l’autorité royale, ne fit, ce semble, que l’irriter; il ne les empêcha pas de se lier par des sermens sacrilèges, de refuser aux catholiques leurs églises, de les exclure des charges et offices publics, de mépriser les ordonnances du roi, d’entretenir avec les étrangers des correspondances criminelles, de continuer des assemblées illicites; ils en vinrent jusqu’à demander la révocation de l’édit.

Ils renouvellèrent leurs attentats et leurs prétentions dans les premiers jours du règne de Louis XIII; ils osèrent traiter avec lui comme de souverain à souverain; ils traversèrent les négociations pour son mariage avec Anne d’Autriche, lui fermèrent le passage de la Guyenne, le sommèrent de discontinuer son voyage, firent des traités avec ses ennemis, brûlèrent l’arrêt d’une de ses cours souveraines, firent une confédération générale; à Nîmes, ils prirent pour cri de sédition, le roi est à Paris, et nous à Nîmes. Enfin, ce fut sous ce règne que, sous l’autorité souveraine de l’assemblée séante à la Rochelle, ils dressèrent ce règlement en quarante-sept articles, qui transformoit la monarchie en plusieurs républiques confédé-dérées. Ce monument de licence que l’histoire nous a conservé, peut-il permettre de douter qu’il ne soit essentiellement de l’esprit du calvinisme, de faire de ceux qui embrassent cette secte, de farouches républicains? Enfin Richelieu ébranla ce colosse toujours menaçant, et, pour la première fois, les calvinistes implorèrent la clémence du roi.

L’histoire des désordres qu’ils n’avoient cesse de commettre en France, leurs assemblées secrettes, leurs sermens d’association, leurs ligues avec l’étranger, leurs refus de payer les tailles, le pillage des deniers publics, leurs menaces séditieuses; tant de conjurations ouvertes, de guerres opiniâtres, tant de villes ou sacagées ou incendiées, de massacres réfléchis, d’attentats contre les rois; tous ces sacriléges effrayèrent Louis XIV, et comprenant que tant que le calvinisme respireroit en France, ses sujets ne goûteroient aucun repos, il révoqua l’édit de Nantes.

Quoiqu’abattu, le calvinisme n’a cesse d’agiter la France, et n’a jamais perdu l’espoir de renaître de ses cendres; il a toujours intrigué chez les puissances voisines; aux grossières farces des ses prophetes et de ses prophétesses, succédèrent les horreurs et les brigandages des Camisards; la conduite de cette secte sous la minorité de Louis XV, fut une infraction continuelle des lois du règne précédent, et dès que ce prince se vit engagé dans une guerre, les calvinistes recommencèrent leurs trames persides; jusqu’à ce moment on les a vu fidèles à l’esprit de leurs ancêtres, tantôt intriguer sourdement, d’autres fois se porter aux violences, aux assassinats même, et toujours porter avec impatience le joug de l’autorité royale.

Dans tous les tems ils ont eu auprès de la cour, des agens secrets pour veiller aux intérêts de leur parti, et épier les occasions qui pourroient lui procurer quelque avantage. Enfin l’assassinat prémédite des prétres et des catholiques de Nîmes, vient encore récemment de prouver que l’esprit de ces sectaires est toujours le même; que toujours ils sont altérés du sang de quiconque ne pense pas comme eux; passionnes par-dessus tout pour le gouvernement populaire, ils firent tomber la tête de Charles I sous la hache du bourreau, et ils renouvelleroient encore parmi nous cet attentat national, s’il étoit nécessaire pour empêcher le retour de l’ancienne constitution monarchique.

Au tableau de leur conduite, je joins l’exposition de leurs principes, et il ne restera plus à la postérité qu’un sujet d’étonnement; elle se demandera comment il est possible que, pendant deux siècles, le trône de nos rois ait résisté à une attaque qui en minoit sourdement les bases, lorsqu’elle ne se faisoit pas à force ouverte.

Leur insolence, disoit Calvin, en parlant des rois, est armée d’un sceptre sanguinaire, et leur pouvoir n’est qu’une licence féroce... Qu’ils écoutent, s’écrioit-il encore, et qu’ils tremblent.

Il est loisible, disoit le ministre du Rozier, de se défaire d’un souverain qui ne veut obéir a La religion réformée, et porter le parti protestant.

On peut déposer les rois, disoit Knox, et se croîre absolument absous du serment de fidélité.

La doctrine du ministre Jurieu n’étoit pas différente: il prêchoit, que le droit de souveiainete réside dans les peuples; qu’on ne doit rien à un roi qui ne rend rien, ni à Dieu, ni aux hommes: il appelloit enfin erreur et morale mal entendue, la patience des premiers chrétiens.

Milton fut l’apologiste de l’assasinat de son roi; il écrivit qu’un souverain qui abuse de sa puissance, est comptable à ses sujets; qu’on peut le déposer et le mettre à mort et en publiant cette infernale doctrine, Milton disoit qu’elle étoit conforme a celle des calvinistes.

Le jurisconsulte Hotman soutenoit que la couronne de France est élective et héréditaire.

Le calviniste Bougars écrivoit a M. de Thou, que, par l’effet de la maladie dont sont entachés ceux de son parti, ils eussent réduit la monarchie française à une anarchie.

Schutze parloit ainsi de ceux de sa secte: Ils n’ont qu’un plan, celui d’exciter des factions, des soulévemens, des divisions, des massacres, et l’effusion du sang.

Par-tout, dit Grotius, et Grotius, comme on sait, étoit aussi calviniste; par-tout où les disciples de Calvin, sont devenus dominans, ils ont bouleversé le gouvernement. L’esprit du calvinisme est d’outrager, et de tout brouiller. (Grot. in animadv. Rivetii op. tom. V, pag. 649.

Enfin, dans les ouvrages de Buchanan, Milton, Locke, et dans tous ceux qui furent publiés lors de la funeste révolution qui priva Jacques Il de son trône, et le chassa de sa patrie, vous trouverez ces principes exposés sans détours: Le roi n’est que le dépositaire de l’autorité dont la substance réside dans le peuple. C’est le peuple qui fait les rois: tout ce qu’ils ont de pouvoir est émané de lui; c?est un dépôt qu’il a mis entre les mains du prince; dépôt qu’il peut reprendre, lorsque, peu satisfait de sa conduite, il croit voir que le roi ne remplit pas les conditions et la fin pour laquelle il a été mis en place; et même le simple dégoût qu’il a pour la personne du prince, l’autorise suffisamment à le lui enlever, puisque c’est le bien du peuple, et que le roi est l’homme du peuple.

Enfin, je termine cette exposition de la doctrine calviniste, par les deux faits suivans que raconte le presbytérien Robertson lui-même dans son histoire d’Ecosse; cette autorité ne sera pas suspecte.

«M. David Black, ministre de Saint-André (en Ecosse, année1596, 10novembre), discourant en chaire, dit: Que tous les rois étoient les enfans du diable; que Satan présidoit à la cour; que la reine étoit une athée; les juges, des mécréans et des corrupteurs; la noblesse impie et dégénérée; les membres du conseil-privé, des cormorans et des gens sans religion; et dans ses prières pour la reine, il dit: L’usage veut que nous prions pour elle; mais nous n’en avons aucun sujet, car elle ne nous fera jamais de bien.

Cette sacrilège doctrine n’étoit pas particulière à Black. Le roi (Jacques VI) l’ayant fait sommer de paroître devant le conseil-privé, pour rendre raison de ses propos séditieux, tout le clergé protestant prit fait et cause pour lui; on lui défendit d’obéir au roi: tous les ministres signèrent une ligue pour le soutenir, et exhortèrent les peuples à prendre les armes.

Voici le second fait raconté par Robertson: Jacques VI ayant jugé à propos de faire grâce à quelques seigneurs catholiques de la plus haute distinction., qui; lui ayant donné des sujets de mécontentemens, imploroient sa clémence; et les protestans s’opposant fortement à cet acte de commisération; le roi, dis-je, se servit de l’expédient qui suit: il fit proposer au clergé protestant la question suivante: Les seigneurs dont il s’agit, ne peuvent-ils pas rentrer dans le sein de l’église, moyennant les soumissions requises, et être affranchis de toute autre peine pour leur apostasie et leurs trahisons? Voici la réponse du cierge protestant: Quoique la porte de la miséricorde soit toujours ouverte à ceux qui se repentent et qui reviennent au giron de l’église, cependant, comme ces seigneurs sont tombés dans l’idolâtrie, (il plaît aux protessans d’appeler les catholiques idolâtres), crime qui merite la mort, selon les lois divines et humaines, le magistrat civil ne peut leur pardonner l’également, et il doit les punir, quand même l’église les absoudroit».

Et les protestans accusent les catholiques d’intolérance! Ah, Dieu! préserve à jamais les catholiques de la tolérance protestante!

La conduite qu’ont tenue les calvinistes depuis l’origine de leur secte, n’est-elle pas la même que celle que tiennent aujourd’hui ceux qu’on appelle révolutionnaires? Les principés qu’ils ont enseigné dans toutes les circonstances, ne sont-ils pas adoptés outrés même en partie par ceux qui règnent despotiquement sur la majorité de l’assemblée nationale? Cette double identité laisse appercevoir toute l’influence que le calvinisme a eu sur la révolution de 1789. Je ne dis pas que cette secte a seule et immédiatement opéré la destruction de notre monarchie, mais je dis que cette destruction est une suite nécessaire de la doctrine calviniste; je dis que les calvinistes l’ont toujours eu en Vue, qu’ils l’ont préparée, et que des hommes dont la tête, pour parler comme l’écrivain qui les a si bien démasqués, est imprégnée d’idées républicaines, ne pouvoient manquer de l’opérer.

Qu’on rapproche maintenant des détails dans lesquels je viens d’entrer, l’élévation d’un calviniste au ministère, ses efforts pour entrer au conseil, la résignation avec laquelle il quitte et la cour et la France, lorsqu’il croit la révolution consommée; qu’on se rappelle les tentatives des calvinistes auprès de ceux de nos ministres qu’ils croyoient le plus attachés à la philosophie moderne, enfant du calvinisme; qu’on se souvienne du piége qu’ils tendirent à M. de Brienne, et dans lequel ce ministre, ou par lâcheté, ou par inexpérience, on par corruption, se laissa prendre; qu’on ne perde pas de vue l’importance qui fut mise à ce que les comédiens françois jouassent la dégoûtante farce de Charles IX, dont les calvinistes de la rue dauphine, célébrèrent, par une illumination, la première représentation; enfin qu’on jette les yeux sur le moderne massacre de Nîmes; et de tous ces faits, ainsi que de leur rapprochement, il jaillira une Vive lumière, qui laissera voir à nud ceux dont les mains ont creusé cet abîme où une pente insensible nous conduisoit nécessairement.

Lors donc qu’on dit que la révolution n’a tenu qu’à un fil, on est dans l’erreur, ou bien l’on ne porte son attention que sur la cause la plus prochaine et immédiate, qui, d’un royaume sagement constitué, a fait une véritable aristocratie; mais la révolution étoit depuis long-tems méditée; le projet en étoit concu, et il devoit s’exécuter, à moins que la puissance même de Dieu ne s’y opposât. Ainsi il faut regarder et la défection des gardes–françoises, et l’inaction des troupes royales, et mille stratagêmes mis en jeu par les factieux, comme des moyens qui ont servi à l’exécution de ce projet, mais non comme des causes qui l’ont fait concevoir.

Je n’oublierai de ma vie que le soir du jour où les portes des spectacles furent fermées, et où les bustes de MM. d’Orléans et Necker furent promenés dans les rues, un calviniste avec lequel j’étois étroitement lié, entra chez moi, et avec l’air d’un homme ennivré de la plus douce joie, me dit: «La voilà enfin qui se consommé cette révolution tant desirée. C’en est fait, le trône est renversé, et jamais, non jamais on ne le relevera.» Je ne puis rendre tous les sentimens voluptueux qui se peignirent sur le visage de cet homme, lorsqu’il prononça ces dernières paroles. Ils firent sur mon ame une impression d’autant plus profonde, que celui qui me parloit, François comme moi, lié à son souverain par des bienfaits personnels, m’a voit toujours paru un ami ardent de son roi et de son pays. J’avoue que cette image, qui me sera toujours présente, m’inspira l’idée de rechercher plus particulièrement la conduite que les calvinistes avoient tenue en France, et la doctrine qu’ils professoient.

Je termine ce chapitre par une anecdote que j’abandonne aux réflexions de mes lecteurs. En1787, feu M. l’abbé de Terssac, curé de S. Sulpice, reçut de S. Malo, une lettre anonyme, dans laquelle on lui marquoit qu’en1789et1790, il se feroit en France une effroyable révolution, et qu’en1792une armée victorieuse entreroit dans Paris. M. le comte de Terssac, major du régiment d’Artois, infanterie, frère du feu. curé de S. Sulpice, est propriétaire de cette lettre. Parmi les personnes qui l’ont lue, je me borne à citer M. le curé de Montesquiou, petite ville du Couseran.

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